Citation d'Alphonse Allais sur Passe, Reste et Désert

Où est-il le temps des galères et celui des caravelles ? Il est loin comme une minute de sable dans le trébuchet du destin.

Paris est une solitude peuplée. Une ville de province est un désert sans solitude.

L'obscurité ne chasse pas l'obscurité, seule la lumière peut le faire.

Trop de chiens rendent la chasse difficile.

La mode est l'un des meilleurs vecteurs pour fusionner la musique, l'art, l'architecture, le design, la typographie - c'est une toile assez large, ou un bac à sable assez grand pour aborder toutes les différentes choses qui me passionnent.

Apprends à écrire tes blessures dans le sable et à graver tes joies dans la pierre.

La fascination de la chasse comme sport dépend presque entièrement du fait que vous soyez devant ou derrière le fusil.

Le désert est un malentendu, un mauvais lit pour le sommeil et le songe, une page blanche pour la nostalgie.

C'est toujours dans le désert que l'on casse sa bouteille d'eau.

Regardez le désert au petit matin et mourez, si vous pouvez !

Le raisonnement est le passe-temps de toute ma maison, et tout ce raisonnement a chassé la Raison.

Il a chassé le naturel, le naturel n'est pas revenu.

Tuer le nomade c'est tuer la part de rêve où toute la société va puiser son besoin de renouveau.

La peur chasse l'intelligence, chasse la bonté, chasse toute idée de beauté et de vérité.

Il n'y a que le désert qui guérisse le désespoir : on peut y pleurer sans crainte de faire déborder un fleuve.

Il n'y a point de désert si affreux que de vivre sans amis.

Quand le réalisme s'impose comme la vision unique, qu'il brandit comme idéal de représentation la photographie, qu'il fait du roman sa chasse gardée, qu'est-ce qu'il reste à faire au poète ?

C'est ainsi, on ne tire pas sur son passé. Selon qu'on est le fils d'un garde-barrière ou d'une duchesse, quand on se penche sur l'histoire qu'on a vécue, on entend siffler des trains ou sonner des cors de chasse !

Les romans sans héroïnes ressemblent à un désert aride

En ce lieu, mes yeux sont les yeux sans paupières d'une figure de pierre dans un désert près du Nil.

Comme remède à la vie en société, je suggère les grandes villes : c'est le seul désert à notre portée.

Tant qu'on n'exerce pas le pouvoir on n'a pas idée de ce que c'est. On pense que c'est s'asseoir à son bureau, donner des ordres, ne jamais être contrarié. On imagine que c'est une facilité. Au contraire, les humiliations sont [...] ► Lire la suite

Il faut croire aux étoiles Tes angoisses et tes tourments Ne sont qu'un grain de sable Qu'une larme dans l'océan.

Le désert est la seule chose qui ne puisse être détruite que par construction.

La littérature anticipe toujours la vie. Elle ne la copie point, mais la moule à ses fins.

Quant à ceux qui sont incroyants, leurs oeuvres sont comme le mirage de la plaine ; celui qui a soif prend cela pour de l'eau jusqu'à ce qu'il y arrive et ne trouve rien.

Une passion chasse l'autre, et celle du jeu est la première de toutes : l'amour et l'ambition s'émoussent en vieillissant, le jeu reverdit quand tout le reste se passe.

Je porte une robe noire qui moule parfaitement mes formes. J'ai déposé quelques gouttes de parfums sur mon cou. En dessous, un ensemble en dentelle rouge attend d'être retiré sauvagement. Tu sais ce qu'il te reste à faire...

Nos fautes sont comme des grains de sable en face de la grande montage des miséricordes de Dieu.

Et je lui souris. Pas le sourire standard de l'hypermarché ; le sourire que son fils m'a rendu, ce sourire qui chasse les peurs, les remords et les drames, qui réenchante le monde et détourne le malheur vers les méchants et les tristes. Mon sourire de fée.