Citation de Chantal Morel sur Théâtre, Aimer et Monde

J'ai envie de toi... De sentir tes mains se promener sur mon corps. J'ai envie de t'embrasser, en commençant par ta bouche, en descendant dans ton cou...

J'aime la simplicité qui s'accompagne avec l'humilité. J'aime les gens qui savent sentir le vent sur leurs propres peaux, sentir les arômes des choses, en capturer l'âme. Ceux qui ont la chair en contact avec la chair du monde. Car [...] ► Lire la suite

Toute action dans le théâtre doit avoir une justification intérieure, être logique, cohérente et réelle.

Généreuses, intrépides, enthousiastes, d'une piété exaltée, aimant le danger et aimant l'amour, auquel elles demandent beaucoup et donnent peu, elles sont surtout éprises de renom et de gloire.

La seule signature au bas de la vie blanche, c'est la poésie qui la dessine.

Tu avais une connivence contagieuse avec tout ce qui est vivant et m'a appris à regarder et à aimer les champs, les bois et les animaux. Ils t'écoutaient si attentivement quand tu leur parlais que j'avais l'impression qu'ils comprenaient tes paroles. Tu me découvrais la richesse de la vie et je l'aimais à travers toi.

Le théâtre : c'est un domaine où les êtres et les choses touchent enfin à la liberté.

Mes lettres étaient tendres. J'étais conscient d'avoir besoin de toi pour trouver mon chemin ; de ne pouvoir aimer que toi.

La poésie a ce privilège qu'on peut en boire jusqu'à l'ivresse, et ce que cette ivresse guérit de toutes les autres.

La dinde est la preuve vivante qu'un animal n'a pas du tout besoin d'être intelligent pour vivre.

Aimer, c'est aimer la cicatrice de l'autre, et c'est à peu près tout.

L'amour est aussi une manière d'aimer en un autre son propre destin et de se sentir aimé dans son propre destin.

J'ai réfléchi à ce que tu m'avais dit l'autre jour, à propos de ma peinture ; j'ai passé la moitié de la nuit à y réfléchir. Et puis j'ai eu un flash. Après je me suis paisiblement endormi, et depuis je [...] ► Lire la suite

L'effet du théâtre consiste en impressions, et non en enseignements.

La poésie est un don. Elle peut faire vivre et survivre. - Et pourquoi pas mourir ?

Le théâtre n'est qu'un lieu de rencontre, l'espace du risque et du possible. Cette rencontre est sans doute une rencontre de parole.

Celui qui aime la gloire met son propre bonheur dans les émotions d'un autre. Celui qui aime le plaisir met son bonheur dans ses propres penchants. Mais l'homme intelligent le place dans sa propre conduite.

Cette nuit je ne pouvait pas dormir. Je voulais sentir ton corps chaud contre ma peau. Je voulais sentir tes mains jouer avec mon corps. Mais tu n'étais pas là. Tu me manquse.

Faire ce que tu aimes, c'est la liberté. Aimer ce que tu fais, c'est le bonheur.

Aimer, c'est vivre dangereusement. L'Italien de la Renaissance risquait naturellement l'amour, comme il risquait le poison ou le coup de dague; il savait aimer avec audace, méfiance et secret.

La poésie est désuète pour ceux qui sont gavés, mais quand le réel est insupportable, elle prend la valeur d'une arme de survie.

Le cinéma, c'est comme faire l'amour par correspondance, tandis qu'au théâtre on fait l'amour dans son lit.

L'enfant doit aimer sa mère avant de savoir qu'il le doit.

La poésie passe par l'amour des mots, l'alchimie du verbe. C'est aussi ce qui nous délivre de nous-même, qui nous permet de trouver ce qui est ailleurs.

J'ai toujours eu envie de nourrir mes besoins de m'amuser et de me sentir libre. Je ne vois aucune alternative intéressante.

Tout ce qui a des affinités avec la ruse est méprisable.

Je peux mourir, mais je ne peux pas aimer un autre que toi.

Le bonheur, pourquoi le refuser ? En l'acceptant, on n'aggrave pas le malheur des autres et même ça aide à lutter pour eux. Je trouve regrettable cette honte qu'on éprouve à se sentir heureux.

Qui vit sans jalousie, en ce bas monde, est comme Celui qui dort sans lampe ; il peut sentir le bras Qui vient pour le frapper, mais il ne le voit pas.

L'essentiel est à mes yeux ceci : aimer un être n'est pas le tenir pour merveilleux, c'est le tenir pour nécessaire.