Citation de Coluche sur Rien, Avoir et Monde

Ayez toujours une imagination vive, car vous ne savez jamais quand vous pourriez en avoir besoin.

On ne perçoit du monde que ce qu'on est préparé à en percevoir.

Pour savoir si l'eau d'un bol est chaude ou froide, il faut y mettre le doigt... Il ne sert à rien de discuter.

La mort est un vêtement que tout le monde portera.

Il faut toujours avoir les moyens de ses ambitions.

La lucidité : avoir des sensations à la troisième personne.

- Mais je n'ai aucune envie d'aller chez les fous !

- Oh ! vous ne sauriez faire autrement, tout le monde est fou, ici...

Le monde entier n'est qu'un accident effroyable, avec quelques incidents agréables mêlés à la masse.

L'art, c'est la plus sublime mission de l'homme, puisque c'est l'exercice de la pensée qui cherche à comprendre le monde et le faire comprendre.

Ne dites pas que le monde vous doit de quoi vivre. Le monde ne vous doit rien.

Vu d'loin le monde me parait si bien, mais quand j'me rapproche il est maussade comme le ciel Palestinien.

Chatrouiller : avoir une peur déraisonnable des guilis.

N'expliquez jamais rien - vos amis n'en ont pas besoin et, de toutes façons, vos ennemis ne vous croiront pas.

Dans ce monde entièrement chrétien, les poètes sont des juifs.

Pour l'expérimentateur physiologiste, il ne saurait y avoir ni spiritualisme ni matérialisme. Ces mots appartiennent à une philosophie naturelle qui a vieilli, ils tomberont en désuétude par le progrès même de la science.

Si une chanson parle de quelque chose qui m'est arrivé ou qui pourrait m'arriver, c'est bien. Mais si elle m'est étrangère, je ne pourrais rien en faire.

On ne bâtit rien avec des pétales de roses.

Rien n'arrêtera le cours
De le vieille qui moissonne
Le bois mort de ses doigts gourds,
Ni rien ni personne, car Bonhomme va mourir
De mort naturelle.

À bien des égards, la tâche du critique est aisée. Nous ne risquons pas grand-choses, et pourtant, nous jouissons d 'une position de supériorité par rapport à ceux qui se soumettent avec leur travail, à notre jugement. Nous nous épanouissons [...] ► Lire la suite

La fatigue est une des choses au monde les plus intéressantes à penser. Elle est comme la jalousie, comme le mensonge ou comme la peur. Elle est comme ces choses impures que l'on tient loin de ses yeux. Comme ces choses elle nous fait toucher terre.

Il n'y a rien de négatif dans le changement, si c'est dans la bonne direction.

Les gens qui nous donnent leur pleine confiance croient par là avoir un droit sur la nôtre. C'est une erreur de raisonnement ; des dons ne sauraient donner un droit.

Il ! Doit ! Y ! Avoir ! Une ! Porte ! De ! Sooooooortie !

Il n'y a rien pour faire naître l'amitié que de rompre le silence ensemble.

En toute espèce de biens, posséder est peu de chose ; c'est jouir qui rend heureux.

On ne peut dire à quel moment précis naît l'amitié. Si l'on remplit un récipient goutte à goutte, il finit par y en avoir une qui le fait déborder ; ainsi, lorsque se succèdent les gentillesses, il finit par y en avoir une qui fait déborder le coeur.

Tout le monde ne peut pas être célèbre, mais tout le monde peut être génial, car la grandeur est déterminée par le service.

Rien d'assommant comme de s'entendre : on n'a plus rien à se dire.

En fin de compte, nous devons tous décider par nous-mêmes de ce qui constitue un échec, mais le monde est très désireux de vous donner un ensemble de critères si vous le laissez faire.

C'est comme la capote, vaut mieux en avoir et ne pas en avoir besoin, qu'en avoir besoin et de ne pas en avoir.