Citation de Claude-Henri Buffard sur Art, Théâtre et Ni

Le karaté c'est comme la vie, un art des rencontres, mais surtout l'art de la rencontre avec soi-même.

Rien n'est art s'il ne vient pas de la nature.

Le théâtre doit faire de la pensée le pain de la foule.

L'humour est un art d'exister.

Certains se font de la poésie une idée si vague qu'ils prennent ce vague pour l'idée même de la poésie.

Le théâtre c'est plus de la douleur que du bonheur. C'est cette douleur qui est une joie.

On a dit que la révolution n'avait pas besoin de l'art mais que l'art avait besoin de la révolution. Ce n'est pas exact. Oui, la révolution a besoin d'un art révolutionnaire. L'art n'est pas pour le révolutionnaire ce qu'il était [...] ► Lire la suite

Le théâtre n'est pas la démonstration analytique de notre condition ; il est le chant dithyrambique de nos désirs profonds ou de nos railleries.

La poésie n'est que l'exhibition formelle de la conscience qui souffre et qui aime et qui appréhende le monde.

La première chose que doivent apprendre les jeunes élèves d'art dramatique, ce n'est pas l'ivresse du théâtre mais bien ses exigences.

Il faudrait faire du théâtre satirique avec la netteté d'un Beaumarchais et l'abondance d'un Rabelais.

Le théâtre ne résout rien.

La vie est une tragédie pour celui qui sent et une comédie pour celui qui pense.

La poésie dit l'Ineffable : on le lit, on le relie.

Il n'y a pas de théâtre sans fraternité.

Toutes les pièces de théâtre ont fini par créer un monde à côté de la vie, qui se fait illusion à lui-même et finit par se croire vivant.

Les Trois lois fondamentales de la robotique :
1. Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, permettre qu'un être humain soit exposé au danger.

2. Un robot doit obéir aux ordres que lui donne un être [...] ► Lire la suite

Appelons poésie une création par l'image et le rêve.

L'homme de théâtre est un hypocrite professionnel alors que les autres hommes sont des hypocrites occasionnels.

La poésie est le langage naturel de tous les cultes.

La Poésie n'était au premier âge qu'une Théologie allégorique, pour faire entrer au cerveau des hommes grossiers par fables plaisantes et colorées les secrets qu'ils ne pouvaient comprendre.

La poésie est cette vie de secours où l'on apprend à s'évader des conditions du réel, pour y revenir en force et le faire prisonnier.

Le théâtre est la table de multiplication du chiffre 1.

Le théâtre est le lieu où apparaissent violence et cruauté. Leur représentation doit servir à ce que l'horreur ne se reproduise pas.

La poésie doit être faite par tous. Non par un.

Une comédie dans laquelle on ne trouverait ni jeune homme élégant, ni gogo, ni cocu, ni femme légère, est, pour certains palais, un amusement aussi fade qu'un dîner où manquent le rôti et le pudding.

La poésie est naturelle. Elle est l'eau de notre seconde soif.

Un artiste n'est pas un ouvrier du divertissement qui compte ses heures, il se consume au feu de sa passion.

La récupération, le recyclage, c'est l'apanage des guerres, leur poésie en somme, cette façon qu'ont les choses de servir deux fois et à des buts distincts : les balles du front, en 14, deviennent pendentifs, ornements de bracelets, à l'arrière.

L'humour, c'est un art martial.