Citation de Franz Kafka sur Monde, Etat et Âme

La vengeance du mari cocu, faire manger à l'épouse infidèle le coeur de son amant.

L'art, c'est le coeur de l'humanité, la science en est le cerveau, l'industrie les bras et les mains, le commerce les pieds - et la politique et le gouvernement l'estomac.

Il est dangereux qu'un coeur qu'on a charmé soit trop persuadé, madame, d'être aimé.

Si le principal parti, que ce soit le peuple, ou l'armée, ou la noblesse, que vous jugez le plus utile et le plus important pour vous pour la conservation de votre dignité, est corrompu, vous devez suivre leur humeur et les satisfaire, et dans ce cas l'honnêteté et la vertu sont pernicieuses.

La volonté du souverain est le souverain lui-même.

Un homme âgé n'est plus en devenir social, il est en devenir de vieillissement et de mort, en devenir humain. Il n'a plus à en être, il est au coeur de l'être pur.

Si nous sommes honnêtes - et les scientifiques doivent l'être - nous devons admettre que la religion est un fouillis de fausses affirmations, sans aucun fondement dans la réalité.

Peu m'importe où mon corps peut m'emmener tant que mon âme est embarquée dans un voyage significatif.

L'ambition, l'avarice, l'amour, la haine Tiennent comme un forçat son esprit à la chaîne.

Comme celle à qui j'ouvre mon coeur et qui aura bientôt à coeur de m'l'ôter, j'vais devoir lui dire qu'aimer, ça fait mal comme dire la vérité.

N'arrêtez pas votre esprit à songer à ce que vous avez, mais pensez à ce que vous êtes.

Ne me juge pas mal, mais considère-moi plutôt comme quelqu'un qui de temps en temps a le coeur trop lourd.

La religion est le sens et le goût de l'infini.

Si vous n'êtes jamais satisfait vous êtes pauvre. Qui contrôle son esprit est libre.

Une âme étrangement dans les choses tressaille,
Murmure ou craquement, qu'on ne définit point.
Tout dort ; on n'entend plus, même de loin en loin,
Quelque pas décroissant le long de la muraille.

La vraie et unique vertu est de se haïr.

Le véritable esprit consiste à en faire venir aux autres.

À toi ma vie, ma tendresse, à toi mon coeur pour toujours.

La vertu des femmes, au contraire des lattes de boulanger, a d'autant moins de valeur qu'on y fait plus d'entailles.

L'absence rend le coeur plus affectueux.

Un coeur patient est un coeur triste.

Celui qui attend l'appel, mais voit le besoin, fixe déjà son esprit pour le refuser.

Le coeur d'une femme est comme la pierre d'un lithographe ; ce qui est une fois écrit dessus ne peut être effacé.

Rien de plus beau dans l'existence que de pouvoir allumer dans une âme le rayon de la joie !

Au fond de chaque coeur sommeille un rêve, et le couturier le sait: chaque femme est une princesse.

Ma très chère Allie,

Je n'ai pas pu fermer l'oeil parce que je sais que tout est fini entre nous. Je ne suis plus amer car je sais que ce que nous avons vécu était vrai. Et si un jour, [...] ► Lire la suite

Le vin, c'est mettre des mots sur des sensations... Sensibilité errante, c'est le sentiment qui existe. Le vin, c'est le diable ! A chaque bouteille vient une âme dedans.

Le peuple est un souverain qui ne demande qu'à manger : sa majesté est tranquille, quand elle digère.

La vertu reste le plus coûteux des vices, il faut qu'elle le reste.

Si les femmes ne craignent pas la mort, ça doit être à cause de leur coquetterie. Peut-être qu'elles s'imaginent qu'en faisant de l'oeil au diable, en arrivant chez lui, il leur fournira un laissez-passer pour le purgatoire !