Citation de Jean Lemieux sur Solitude, Peu et Feu

Ecrire comme un chien qui fait son trou, un rat qui fait son terrier. Et, pour cela, trouver son propre point de sous-développement, son propre patois, son tiers monde à soi, son désert à soi.

Il n'y a pas de véritable méditation qui ne laisse pas épuisé.

C'est peut-être cela le Purgatoire, une solitude éternelle.

L'aphorisme ? Un feu sans flamme. On comprend que personne ne veuille s'y réchauffer.

En réalité, le fait d'être est ce qu'il y a de plus privé; l'existence est la seule chose que je ne puisse communiquer; je peux la raconter, mais je ne peux partager mon existence. La solitude apparaît donc ici comme l'isolement qui marque l'évènement même d'être. Le social est au-delà de l'odontologie.

Le doute gronde comme une avalanche ou un feu de paille.

Qu'importe à Dieu par quelle voie nous parvenons à lui ! Et de quel bois nous alimentons le feu qui nous consume ! L'ardeur du désir compte seule !

Peut-être Dieu a-t-il créé le désert pour que l'homme puisse se réjouir à la vue des palmiers.

On parle toujours du feu de l'enfer, mais personne ne l'a vu. L'enfer, c'est le froid.

La mélancolie n'est pas une mauvaise chose.

La solitude est un plat qui se mange seul.

Un ennui est quelqu'un qui vous prive de solitude sans vous fournir de compagnie.

Cette mélancolie qu'ont les femmes qui ont cherché le bonheur et qui n'ont trouvé que l'amour.

Le désert est une nonne, aucun homme ne le courtise, il a fait voeu de silence à travers les âges, serein, immuable, au-delà de toute poursuite, et de tout abandon. Le désert ne connaît pas les larmes.

- Bientôt vous serez autour d'un feu de camp en train de déguster de bonnes crottes d'agneaux !

- Ce sont des côtes d'agneaux Buzz...

Noël est la saison pour allumer le feu de l'hospitalité dans le hall, la flamme géniale de la charité dans le coeur.

J'espère ne jamais voir le paradis. Je viens te conduire sur l'autre rive ; dans les ténèbres éternelles; dans le feu et la glace.

Qui souffle sur le feu a des étincelles dans les yeux.

Le verrou de ma porte et les barreaux de la fenêtre ne m'ont pas séparé de la France. Je m'emplis de tous ses espoirs comme de l'air que je respire ; je baigne dans toutes ses misères. Je sens ma [...] ► Lire la suite

L'homme qui, du désert connaît le secret, ne peut vieillir. La mort viendra, tournera autour de la dune puis repartira.

La solitude est un jardin où l'âme se dessèche, les fleurs qui y poussent n'ont pas de parfum.

L'amour est un incendie de forêt que personne ne veut ni ne peut éteindre.

Vous qui vivez votre vie dans les villes ou de manière pacifique, ne pouvez pas toujours dire si vos amis sont du genre à traverser le feu pour vous. Mais dans les plaines, les amis ont l'occasion de faire leurs preuves.

Les habitants du désert font voeu de ne pas manger de poisson.

On est plus heureux dans la solitude que dans le monde. Cela ne viendrait-il pas de ce que dans la solitude on pense aux choses, et que dans le monde on est forcé de penser aux hommes ?

Ce qui rend les hommes sociables est leur incapacité à supporter la solitude et donc, eux-mêmes.

Qui tire la langue dans le désert ne s'arrête pas à deux pas de l'oasis.

Pour retrouver une aiguille dans une botte de foin, il suffit d'y mettre le feu puis de fouiller les cendres avec un aimant.

Avec gaieté et rire, laissez venir les vieilles rides. Et que mon foie se réchauffe plutôt avec du vin, que mon coeur ne se refroidisse avec des gémissements mortifères.

Je n'ai rapporté, comme je crois que c'est toujours, qu'une profonde mélancolie de cette bonne Saint-Sylvestre que nous a donnée Pierret ; ces aubades, ces trompettes surtout et ces cors ne sont propres qu'à vous affliger sur ce temps qui [...] ► Lire la suite