Citation d'Anne Rice sur Force, Mourir et Intérêt

Quand on croit pouvoir chicaner sur ses devoirs parce qu'ils sont difficiles, il n'y en a point qu'on ne puisse mettre en question ; car il n'y en a pas un qui, de temps à autre, ne coûte quelque chose à remplir.

Tout pouvoir est triste.

Si j'avais le pouvoir d'oublier, j'oublierais. Toute mémoire humaine est chargée de chagrins et de troubles.

Nous devons être conscients du pouvoir que nous avons et être capables d'imaginer son impact si nous ne voulons pas qu'il nous domine à son tour.

Les occupants des fonctions publiques aiment le pouvoir et sont enclins à en abuser.

Chaque jour que Dieu me donne, soirs d'hiver matins d'été, au printemps ou en automne, tu ne m'as jamais quitté. À travers d'autres amours, c'est toujours toi que je fuis ; e n'ai plus assez de jours, e n'ai plus assez de nuits, pour pouvoir t'oublier mon amour.

Ceux qui répriment leur désir sont ceux dont le désir est assez faible pour être réprimé.

La chose du monde à laquelle un homme libre pense le moins, c'est la mort ; et la sagesse n'est point la méditation de la mort mais de la vie.

La grande clarté n'est pas nécessaire, une faible lumière permet de vivre dans l'étrange, une petite lumière fidèle.

Le Moyen-Âge ne m'a retenu que parce qu'il avait le pouvoir quasi magique de me dépayser, de m'arracher aux troubles et aux médiocrités du présent et en même temps de me le rendre plus brûlant et plus clair.

- Êtes-vous libre ce soir ?

- Libre comme l'air !

- Pour dîner ?

- Magnifique !

- Au royal ?

- Que rêver de mieux ?

- Mary sera des nôtres.

- ... Ce soir je suis pris.

Comment le mensonge ne serait-il pas une tentation quand l'homme faible et puéril est si vite ébloui ?

A force de limiter la vitesse, il n'y aura bientôt plus aucun pare-brise disponible pour le suicide des moustiques dépressifs.

Aimons-nous, mon ange béni, il n'y a que cela dans la vie qui vaille la peine de vivre. Mais cela, c'est tout. Qui a cela touche à Dieu même. Aimer, c'est donner à autrui, par une sorte de pouvoir créateur, [...] ► Lire la suite

Le smoking (crée pour les femmes) a été pour moi l'occasion de donner le pouvoir aux femmes en leur offrant ce costume d'homme si symbolique.

Il ne faut jamais faire confiance au pouvoir sans vérification.

On n'est pas libre lorsqu'on n'est pas maître de soi.

Le leadership désigne l'art et la manière d'exercer le pouvoir et pose le problème de la légitimité de l'autorité de celui qui l'exerce.

Peut-être qu'à force de retenir le pire, on finit par oublier le meilleur.

Nous ne parvenons pas à écrire ce que nous pensons et c'est là, toute la force des mots. Ecrire, c'est perdre son idée au profit de quelque chose qui nous dépasse, qui ne nous appartient même plus.

A force d'être malade on finit par devenir un bon médecin.

Les gouvernements ne tiennent leurs promesses que lorsqu'ils y sont contraints ou lorsqu'ils ont intérêt à le faire.

En somme, le métissage, voilà l'ennemi. Plus de crise sociale ! Plus de crise économique ! Il n'y a plus que des crises raciales !

La vraie force de l'intelligence n'est pas de comprendre les choses compliquées, mais de les dépouiller de ce qui les empêche d'être simples.

Qu'ils en fussent conscients ou non, ce qui les attirait là était un intérêt purement psychologique ils s'attendaient à quelque révélation essentielle sur l'intensité, la puissance, l'horreur des émotions humaines.

La disparition de la classe ouvrière, c'est de l'enfumage pur et simple. Aujourd'hui, quand on est caissière, femme de ménage chez Renault, on n'est pas compté dans la catégorie des ouvriers. L'auto-entrepreneur qui livre des pizzas à vélos, il ne [...] ► Lire la suite

Quelle malchance a pu dénaturer l'homme - seul vraiment né pour vivre libre - au point de lui faire perdre la souvenance de son premier état et le désir de le reprendre ?

Le supplice pénal ne recouvre pas n'importe quelle punition corporelle : c'est une production différenciée de souffrances, un rituel organisé pour le marquage des victimes et la manifestation du pouvoir qui punit ; et non point l'exaspération d'une justice qui, [...] ► Lire la suite

Un esprit solide dans le corps humain, c'est la plus grande force dans la plus grande faiblesse.

On utilise le pouvoir en le tenant avec légèreté. Si on le serre trop fort, on est pris par lui, on en devient la victime.