Citation de Michel Houellebecq sur Vie, Vrai et Ans

Le bonheur pour une abeille ou un dauphin est d'exister. Pour l'homme, c'est de le savoir et de s'en émerveiller.

Il faut vivre sa vie comme une supernova et mourir en tant que tel.

La vie est ce qu'elle est, un rêve de revanche.

Notre coeur n'est pas brave. Un très long et très grand bonheur l'accable bien plus que le malheur.

La vie sexuelle, comme toute structure vivante, connaît un processus évolutif de croissance, de maturation, puis de décrépitude.

Le bonheur est la seule chose que l'on puisse donner sans l'avoir soi-même.

J'ai toujours pensé que ce qui donnait un sens à la vie d'un homme, c'était de protéger une femme.

Il n'y a pas de vrai bonheur sans qu'il s'y mêle un petit peu le sens du malheur...

- Personne ne reste totalement immobile pendant une IRM.

- Ah oui c'est vrai il était un peu fatigué alors il a fait bouger l'un de ses hémisphères cérébraux dans une position plus confortable !

Il suffit d'un très petit degré d'espérance pour causer la naissance de l'amour.

J'allais mal, mais mieux. Je me sentais loin de tout, tombé dans un bras mort de ma vie et, d'une façon bizarre, en sécurité.

Ne lisez pas comme les enfants lisent, pour vous amuser, ni comme les ambitieux lisent, pour vous instruire. Non. Lisez pour vivre !

Espérance ? Billet à ordre que nous tirons sur le bonheur et qui nous revient protesté à l'échéance.

Nos coeurs gonflés de bonheur veulent conserver cette joie, en jouir longtemps.

L'accent ne doit pas être mis sur le droit à l'avortement mais sur le droit à la vie privée et au contrôle de la reproduction.

La vie est une aventure, elle doit être sans cesse disputée à la mort.

La bonne chose à propos de vivre dans une petite ville est que lorsque vous ne savez pas ce que vous faites, quelqu'un d'autre le sait.

C'est vrai que j'ai plutôt envie d'être dans la situation que dans la phrase ou l'adjectif. C'est plutôt la situation qui me porte.

Avec la vie que nous menons, il est facile de comprendre qu'il y ait dans toutes les cliniques psychiatriques un monde fou.

Guillaume est un survivant. Il n'est pas commun de vivre aussi longtemps que lui dans ce milieu, parmi ces hommes de cheval qui mangent comme des loups, boivent comme des trous, et que les coups de sang terrassent quand ils ne sont pas brutalement cassés dans l'exercice de leur métier.

L'humanité est devenue assez étrangère à elle-même pour réussir à vivre sa propre destruction comme une jouissance esthétique de premier ordre.

La vie est ce que vous en faites...

Rien dans la vie n'est plus extraordinaire que la foi, cette grande force qu'on ne peut ni peser ni vérifier.

C'est effrayant : être en vie, cela signifie avant tout se demander si oui ou non on sera encore en vie dans une heure.

On ne retient pas la vie qui s'en va.

Nous entrons dans la vie avec la loi d'en sortir ; nous venons faire notre personnage et il nous faudra ensuite disparaître.

Quand on lit le récit d'une vie "exemplaire" comme celle de Balzac, on arrive toujours au récit de la mort. A quoi bon ?

Quatre-vingt-dix millions de mal blanchis sans acte de naissance ni carte d'identité, plus de la moitié de la population brésilienne réduite aux dernières extrémités [...] C'est ça, le Brésil, princesse. Pas ce que tu vois de ta fenêtre.

Mieux vaut combattre sans espoir que de vivre sans désirs.

La capacité de mener une vie heureuse est faite, pas trouvée