Citation de Jean-Paul Pinsonneault sur Mort, Patience et Reste

Y'a pire que la mort qui vient, c'est l'amour qui ne vient jamais.

Il nous appartient - quand tout nous fait défaut et que tout s'éloigne - de donner à notre vie la patience d'une oeuvre d'art, la souplesse des roseaux que la main du vent froisse, en hommage à l'hiver. Un peu de silence y suffit.

La patience de la peine n'est pas infinie. Et le coeur ne peut que déborder, une fois passé le printemps de la vie.

Chère Claire,



Les mots « si » et « j'avais » sont des mots qui pris séparément n'ont rien de particulièrement effrayant mais placez les l'un à la suite de l'autre et ils auront le pouvoir de vous hanter pour le reste de [...] ► Lire la suite

La lettre à l'Immortelle Bien-Aimée retrouvée après la mort de Beethoven en même temps que le "Testament d'Heiligenstadt" est composée de deux feuilles doubles écrites recto-verso, soit 8 pages, d'un format d'environ 200 x 238 mm et d'une feuille simple de 201 x 119 mm recto-verso, soit en tout 10 pages.

Pour qui s'emmerde au trou perdu, la mort du voisin ranime toujours un peu la vie, mettant la joie dans les chaumières où le père noue sa cravate noire des cimetières en fredonnant des javas usées.

Ce n'était pas une tragédie, mais un crime (ndlr : Au sujet de la mort de George Floyd).

Il y a des problèmes aux confins du courage et du désespoir, que la raison ne peut affronter sans y risquer son existence.

Plus de tueries insensées d'êtres humains. Terminé de voir les gens de couleur moins que des humains. Nous ne pouvons plus détourner le regard (ndlr : Au sujet de la mort de George Floyd).

La vie ne vaut pas le coup qu'on se donne la peine de la quitter.

On ne se prépare pas plus à la mort qu'on ne s'était préparé à vivre.

La préméditation de la mort est préméditation de la liberté. Le savoir mourir nous affranchit de toute subjection et contrainte.

La mort d'un être vivant n'est que de l'énergie qui se transforme.

Ce qui est mort l'est à jamais.

Il faut avoir le courage dans la vie de quitter sa péniche, sinon on vogue au fil de l'eau en se faisant du cinoche et on crève sans être allé ailleurs qu'au cinoche.

Tout homme qui marche agonise ; la mort suit l'homme comme sa silhouette.

La mort est la maladie des bien portants et des malades. Quand on n'est pas malade, on est encore quelqu'un qui doit mourir.

L'imminence de la mort rend le plus nul d'entre nous intéressant pour ses semblables.

Le seul moyen efficace de supporter la vie, c'est d'oublier la vie.

Le vrai courage est parfois celui de choisir.

La mort n'existe pas. Surtout pas la mort. Le mot ne devrait pas exister car il désigne ce qui n'est pas.

Le divin est peut-être cette qualité de l'homme qui lui permet de supporter le manque de Dieu.

Il ne faut pas se moquer de la peine du voisin, car la vôtre arrive le lendemain matin.

Au cours du long processus de l'histoire, en s'appuyant sur notre propre diligence, courage et sagesse, le peuple chinois a ouvert une bonne et belle maison où tous les groupes ethniques vivent en harmonie et ont favorisé une excellente culture qui ne se fane jamais.

J'ai une théorie selon laquelle vous pouvez donner l'impression que n'importe quelle phrase est profonde en écrivant le nom d'un philosophe mort à la fin.

C'est magnanimité que de supporter avec douceur une offense.

Qui se donne de la peine ne connaît point le besoin.

Le critique assassine l'auteur quand il est vivant, une fois mort le plus souvent il le ressuscite.

La mort transforme parfois l'antipathie en amour. C'est ainsi qu'on peut avoir de la répugnance pour le porc vivant et manger avec plaisir du saucisson.

Gentilhomme. Article produit par la nature pour les riches jeunes filles américaines qui ambitionnent d'encourir une nouvelle distinction sociale et de supporter la haute société.