Citation de Max Frisch sur Hommes, Bras et Voulaient

Il faut pleurer les hommes à leur naissance, et non pas à leur mort.

C'est parfois la peur de la mort qui pousse les hommes à la mort.

Les hommes aiment les choses simples, mais les choses simples n'existent pas.

Le théâtre, c'est la passion des hommes et la délibération des citoyens assemblés dans le tourment de la représentation.

Le ralliement de la gauche à la logique du marché et à la mystique de la croissance l'a conduite à croire que l'avènement d'une société plus juste exigeait que les sociétaires soient arrachés à leurs appartenances traditionnelles, qui font obstacle [...] ► Lire la suite

Ce n'est pas la liberté qui manque mais les hommes libres.

De même,certains hommes qui cherchent à se garder de leurs ennemis se jettent à leur insu dans les bras d'amis bien pires que ces derniers.

Ceux qui sont dangereux, ce sont les hommes ordinaires, les fonctionnaires prêts à croire et à obéir sans discuter.

N'allez pas vers des hommes qui sont prêts à se suicider et tournent en rond à la recherche de normalité.

La vérité des hommes est essentiellement relative, aussi il faut y croire et l'aimer quand même.

Les hommes sont si lâches et si serviles que si leurs tyrans leur ordonnaient de s'aimer, ils s'adoreraient.

Il faut opposer aux hommes une surface lisse, leur livrer l'apparence de soi-même, être absent. De qui a-t-on dit qu'il regardait tous les citoyens comme ses égaux, ou pour mieux dire comme égaux entre eux, ce qui fait qu'il plaisait assez naturellement à la masse ?

Les femmes se défient trop des hommes en général et pas assez en particulier.

Les hommes judicieux prévoient à certains indices les dangers, et les évitent.

Je ne pense pas qu'il y ait des hommes fidèles à leurs femmes.

Généralement les hommes sont plus riches des mystères qui les constituent que de ceux qu'ils élucident, et les secrets dont on retire l'écorce deviennent de pauvres petites connaissances mises au jour.

- Des hommes vivaient en France, il y a 15000 ans ? a interrogé Isabelle.
- Bien sûr. Mais dis-toi bien que ces hommes-là étaient loin d'être les premiers. Il y a 1500000 que des hommes habitent ce territoire qui n'était pas encore la France mais qui l'est devenu un jour.

- Pourquoi vous me regardez comme ça ?

- Votre train a déraillé, une défaillance mécanique. On a retrouvé que deux survivants jusqu'ici : vous et cet homme. Il avait le crane ouvert et tout le côté gauche écrasé. Et pour répondre [...] ► Lire la suite

Mon Petit Piment, tous les hommes qui m'ont eue dans leur lit m'ont proposé de vivre avec eux, de quitter leurs femmes, leurs enfants. Ils m'ont promis des châteaux, des Mercedes, et que sais-je encore, mais je sais que le [...] ► Lire la suite

Sur la terre, l'immense majorité des hommes vit dans la misère physique ; le reste vit trop souvent dans la misère spirituelle.

Les hommes nous pardonnent aussi malaisément d'avoir raison que si cela les mettait à chaque fois dans leur tort.

Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir demeurer en repos dans une chambre.

Vous, vous êtes et nous, nous sommes
Des hommes pareils
Plus ou moins nus sous le soleil
Mêmes coeurs entre les mêmes épaules
Qu'est-ce qu'on vous apprend à l'école
Si on y oublie l'essentiel ?
On partage le même royaume
Où vous, vous êtes et nous, nous sommes...

Les hommes devraient continuer à se battre, mais ils devraient se battre pour des raisons qui en valent la peine, pas pour des lignes géographiques imaginaires, des préjugés raciaux et la cupidité privée revêtus de la couleur du patriotisme.

Les chroniqueurs font des hommes des marionnettes et de Dieu un ventriloque.

Si les hommes découvraient comment donner naissance à des enfants, ils ne le proposeraient plus jamais.

Si je dors entre tes bras c'est qu'une autre que toi n'a pas voulu de moi.

La bonté infinie a des bras si larges.

Il faut faire rire les femmes, c'est ce qu'elles attendent le plus de nous, les hommes !

On se trompe souvent en estimant trop les hommes et presque jamais en les estimant trop peu.