Citation de Pierre Drieu La Rochelle sur Amitié, Coeur et Politique

Car le coeur à vingt ans se pose ou l'oeil se pose,
Le premier cotillon venu vous en impose,
La plus humble bergère est un morceau de roi.
Ça manquait de marquise, on connut la soubrette,
Faute de fleur de lys on eut la pâquerette,
Au printemps Cupidon fait flèche de tous bois...

Le concept même du mariage est une aberration. Il est impossible que ça marche, sauf dans le cas où il s'agit de deux hommes aimant tous deux le base-ball et ayant des revenus séparés.

Les femmes détestent les hommes trop prévisibles, elles adorent un certain coefficient de surprise.

J'ai toujours considéré une jeune veuve qui pleure son mari comme un bâton de bois vert qu'on a jeté en travers sur le feu : il pleure par un bout, quand le coeur est près de s'enflammer.

Tôt ou tard, les hommes qui pensent et qui écrivent gouvernent l'opinion ; et l'opinion, comme vous le savez, gouverne le monde.

Si un homme atteint le coeur de sa propre religion, il atteint également le coeur des autres religions.

Aucun progrès n'a jamais été réalisé dans les sciences, la religion, la politique sans qu'il y ait eu controverse.

Si le blason prouve la noblesse du nom, c'est la noblesse du coeur qui rend digne de le porter.

La beauté du coeur n'a nul besoin d'artifices pour durer éternellement.

La politique ne réussit que par la duplicité.

Mon coeur est toujours là dans la musique gospel. Il n'est jamais parti... Je vais faire un récit évangélique et dire à Jésus que je ne peux pas supporter seul ces fardeaux.

Comme celle à qui j'ouvre mon coeur et qui aura bientôt à coeur de m'l'ôter, j'vais devoir lui dire qu'aimer, ça fait mal comme dire la vérité.

Je voudrais être reine, mais dans le coeur des gens.

Le temps des hommes est de l'éternité pliée.

La grande réforme politique du siècle dernier a consisté à accorder le droit de vote à un nombre toujours accru de citoyens. Désormais la grande réforme politique de ce siècle voulue par les Tories consiste à permettre l'accès à la propriété à un nombre toujours accru de ces mêmes citoyens.

Seul celui qui n'a pas besoin de la société est un bon compagnon.

Les hommes apprennent en enseignant.

La division des hommes en acteurs et spectateurs est le fait central de notre temps.

L'école reste le principal enjeu de l'organisation d'une société voulant se défaire de tous les fanatismes.

J'aime les hommes qui ont un avenir et les femmes qui ont un passé.

En amour, tous les hommes sont des voleurs : ils aiment encore plus la femme qui appartient à un autre.

La plupart des hommes sont tellement personnels qu'au fond rien n'a d'intérêt à leurs yeux qu'eux-mêmes et exclusivement eux.

Les hommes sont ainsi qu'ils aiment mieux être dupes qu'humiliés.

Mon objectif, ce n'est pas de construire la société de demain, c'est de montrer qu'elle ne doit pas ressembler à celle d'aujourd'hui.

Dans la bonne société anglaise, le talent plus le utile est de savoir bâiller la bouche fermée.

La mode est à l'hygiène, les microbes en mènent de moins en moins large. Et la Société protectrice des animaux qui ne bouge pas !

Les grandes idées ont besoin de silence, de douceur, elles ont besoin qu'on les mette en confiance : il y a un côté réfugié politique dans une bonne idée de roman.

La société n'est pas confortable à celui n'est pas sociable.

C'est aux frontières de la douleur et de la souffrance que les hommes sont séparés des garçons.

On ne motive pas les hommes avec des discours mais en respectant leurs aspirations profondes.