Citation de François Jacob sur Égalité, Parce et Été

Presque tout ce qui existe n'aime que parce qu'il est aimé.

Nous écrivons des livres parce que nos enfants se désintéressent de nous. Nous nous adressons au monde anonyme parce que notre femme se bouche les oreilles quand nous lui parlons.

J'regarde le ciel et j'relativise en m'disant que si la Terre saigne une fois tous les mois c'est parce que Dieu est une femme.

Bien entendu, l'Amérique avait été découverte avant Colomb, mais le secret avait été bien gardé.

Il ne faut jamais capituler, jamais abandonner parce que c'est une forme d'impuissance, la pire des calamités du monde.

Quand tout le monde obtient quelque chose pour rien, bientôt plus personne n'aura rien, parce que personne ne produira rien.

Il semble bien difficile de vivre, parce qu'avec ou sans amour, le premier problème de l'homme demeure l'amour.

J'ai l'impression d'une chaîne où chaque spectacle a été la continuité du précédent, parfois pour le préciser, parfois pour le nier.

J'ai écrit mon premier roman parce que je voulais le lire.

Je découvre les joies de l'autonomie zéro, de l'entière dépendance aux humains qui m'entourent et que je ne connaissais pas hier.

L'extraordinaire nous attire un instant, la simplicité nous retient plus longtemps, parce que c'est en elle seule que réside l'essentiel.

L'enfance est le trou noir où l'on a été précipité par ses parents et d'où l'on doit sortir sans aucune aide. Mais la plupart des gens n'arrivent pas à sortir de ce trou qu'est l'enfance, toute leur vie ils y sont, n'en sortent pas et sont amers.

Les chrétiens sont les seuls au monde qui s'agenouillent devant un instrument de torture. Si Jésus avait été martyrisé à notre époque, je suis sûr qu'on aurait tous des petites chaises électriques autour du cou.

Nous savons au moins déjà une chose, c'est que l'être humain est merveilleux, mais que les êtres humains sont pitoyables.

Quand on veut vivre parmi les hommes, il faut laisser chacun exister et l'accepter avec l'individualité, quelle quelle soit, qui lui a été départie.

Même en étant proche de L.A., j'ai toujours été inspiré par les vieux films et Marilyn Monroe et le glamour d'Hollywood.

Que chacun se gratte là où il a été piqué.

Oui, je pleure mes fautes, je me repens... j'ai des remords... je pleure parce que je pense qu'avec tout le scandale fait autour de mon nom, on a appris à ma pauvre femme que je l'avais trompée.

Les livres peuvent être aussi de faux amis, aussi trompeurs que les autres ; tout dépend de l'esprit dans lequel ils ont été écrits.

L'huisser  : Dois-je vous signaler qu'un huissier est un agent assermenté par l'État, hein ?

Didier  : Ouais ben c'est pas incompatible avec un enculé c'est plutôt un pléonasme.

Pascal  : Non mais ça lui a échappé.

L'huisser  : Oui [...] ► Lire la suite

Il faut toujours laisser la porte du plateau ouverte, parce qu'on ne sait jamais ce qui peut y entrer.

Les êtres humains ont besoin de beaucoup de choses pour se sentir vivant : la famille, l'amour et le sexe. Mais la seule chose essentielle, c'est d'être en vie. Il nous faut un coeur palpitant. Lorsque notre coeur est menacé, nous [...] ► Lire la suite

Le coeur de la femme s'attache parce qu'il donne ; le coeur de l'homme se détache parce qu'il reçoit.

J'aime les gens qui ont le sens de l'individualité. J'aime l'expression et tout ce qui est maladroit et imparfait, parce que c'est naturel et réel.

Les scrupules et la grandeur ont été de tous temps incompatibles.

Il y a deux façons de ne plus avoir envie de rien : avoir ce qu'on voulait ou être découragé parce qu'on ne l'a pas.

La véritable source de nos souffrances a été notre timidité.

Ce n'est pas parce que l'on sort une grande phrase qu'on est un grand homme.

Une justice sans morale devient injustice ; de même qu'une morale et une justice qui ne font pas référence à Dieu dégradent l'homme, parce qu'elles le privent de sa mesure la plus exigeante, de ses possibilités les plus hautes, en lui barrant le regard sur l'infini et l'éternel.

En hiver ainsi qu'en été Est incommode la pauvreté.