Citation d'Aharon Appelfeld sur Mal, Mon et Besoin

La faculté de se mettre dans la peau des autres et de réfléchir à la manière dont on agirait à leur place est très utile si on veut apprendre à aimer quelqu'un.

La présomption est notre maladie naturelle et originelle.

Quand les passions retombent tout le mal est déjà fait, les morts, les destructions, et les survivants ont mal à l'âme, pour toujours.

Ceux qui optent pour le moindre mal tendent très vite à oublier qu'ils ont choisi le mal.

Bien mal acquis ne profite qu'après.

Impossible de pardonner à qui nous a fait du mal, si ce mal nous abaisse. Il faut penser qu'il ne nous a pas abaissé, mais a révélé notre vrai niveau.

L'amour est une maladie qu'il faut ignorer ou supporter avec patience, ou guérir en faisant les plus grandes folies.

Les américains ont une maladie grave - pire que le SIDA : Le complexe du gagnant.

En faisant le mal ne t'attends pas au bien.

J'ai un mal de crâne qui filerait la migraine à un Doliprane.

Amitié réconciliée est comme une plaie mal fermée.

Il faut s'interroger, discerner les inégalités qui ne bafouent pas les libertés fondamentales et celles qui portent atteinte à la liberté humaines qui doivent être réformées.

- En ce qui concerne l'incident sur ma Cabbage Patch ?

- Quoi ? Ta stupide poupée qui pouvait faire pipi ? J'avais 6 ans !

- Mon journal N-sink électronique effacé...

- J'avais 12 ans à l'époque ! Maintenant j'ai 18 ans !

- Oh mon Dieu ! 6-12-18, 666 ! Tout s'explique.

Bernanos nomma le mal à venir, quitte à encourir les huées des optimistes qui espéraient trouver encore je ne sais quelle échappatoire et remuer le vent plutôt que de constater les faits, ces optimistes dont Bernanos disait qu'ils s'appliquaient à [...] ► Lire la suite

Il vaut encore mieux Souffrir le mal que de le faire.

Un ami, c'est un homme qui a plus de crédit que personne quand il dit du mal de nous.

S'il existe un phénomène tel que le mal absolu, il consiste à traiter un autre être humain comme un objet.

Vouloir fixer les choses...il y a tellement de choses dont on ne se souvient plus après. J'admire les gens qui tiennent un journal au quotidien.

L'ami est rare, en soi. C'est plutôt une figure abstraite, une projection imaginaire ou une mythologie adaptée tant bien que mal à la vie ordinaire. L'ami n'existe pas, en fait, c'est un nom commode donné à quelques-uns.

Que l'on s'efforce d'être pleinement humain et il n'y aura plus de place pour le mal.

Les fondements mêmes de toute vie spirituelle sont, primo : discerner le réel et l'illusoire ; et secundo : se concentrer sur le réel.

Dépêche toi de vivre, ou dépêche toi de mourir. C'est fichtrement vrai. Brooks était ici, Red aussi. Pour la deuxième fois de ma vie je suis coupable d'un crime : violation de liberté conditionnelle. Mais je doute quand même qu'ils aillent [...] ► Lire la suite

Toute maladie est une confession par le corps.

Ah ! Que le monde est donc mal fait, et pourquoi faut-il que certains êtres finalement deviennent cibles pour avoir été trop points de mire !

La maladie a ce côté diabolique qui la rend omniprésente, tout pivote autour d'elle, on ne voit plus la vie, on la subit.

La perversion, ça consiste à retourner toutes les valeurs et à appeler mal ce qui est bien ou noir ce qui est blanc.

Notre monde est un jardin bienfaisant et un immense champ de bataille.

Les philosophes sont bien trop orgueilleux pour avouer leur peur de la mort, et trop prétentieux pour reconnaitre à la maladie une fécondité spirituelle.

Une femme sans mari est un champ sans pluie.

L'homme souhaite un monde où le bien et le mal soient nettement discernables car est en lui le désir inné et indomptable, de juger avant de comprendre.