Citation d'Aymeric Caron sur Mer, Souris et Vache

Une journée nous traite en mère, une autre en marâtre.

Emporte la mouche de feu, mais remets-la où tu l'as prise.

Je dis aux gens que mes seins ont été fabriqués en Normandie à partir de beurre et de crème fraîche.

La mer : une grande dame qui prend trop ses aises. Elle n'a pas besoin de tant de place pour produire la moule et l'oursin.

La mer est une paroi verticale, à travers laquelle il suffirait de passer.

- Fetchez la vache !

- Quoi ?

- Fetchez la vache !

La société la plus barbare serait peut-être celle où, chacun étant traité à son mérite, le pauvre n'aurait même pas la ressource de s'indigner.

Je crois que le peuple breton a changé de nature. Quand la mer était cruelle et quand la terre était pauvre, les Bretons étaient une grande race. Maintenant qu'ils sont CFTC, CFDT, lecteurs d'Ouest France, ouailles et curés socialistes, je ne sais pas.

Je traite avec bonté ceux qui ont la bonté ; je traite avec bonté ceux qui sont sans bonté. Et ainsi gagne la bonté.

La presse française fait preuve d'une partialité révoltante et ne traite jamais que les mêmes sujets : les hommes politiques et les autres criminels.

On ne compare pas un moustique à un éléphant.

La mer n'est pas corrompue si les chiens boivent au bord.

Bonne année à toutes les choses :
Au monde ! À la mer ! Aux forêts !
Bonne année à toutes les roses,
Que l'hiver prépare en secret.

La cuisine du Périgord est sans beurre et sans reproche.

- Tu sais à quoi on reconnait un belge dans un sous-marin ? Ben, c'est le seul qui a un parachute.

La folie est un bateau sur lequel on peut danser toutes ses nuits et qui un jour peut s'éloigner en laissant la mer se refermer derrière lui.

La bouse de la vache est plus utile que les dogmes : on peut en faire de l'engrais.

Je me rappelle les cartes de la Terre sainte. En couleur. Très jolies. La mer Morte était bleu pâle. J'avais soif rien qu'en la regardant.

C'est pas inhumain d'entendre ça ! Mais qu'est-ce que tu veux que je fasse avec cinq cents briques, hein ! Surtout d'nos jours... Le SMIC est en plein chancelique, la TVA nous suce le sang, la Bourse se fait la malle... J'ai [...] ► Lire la suite

La calomnie est comme la guêpe qui vous importune, et contre laquelle il ne faut faire aucun mouvement, à moins qu'on ne soit sûr de la tuer, sans quoi elle revient à la charge, plus furieuse que jamais.

Où la guêpe a passé, le moucheron demeure.

Le mouton paresseux trouve sa laine trop lourde.

Les vagues ne naissent pas quand elles déferlent sur la plage. Elles roulent longtemps en mer avant de se casser sur un repli de sable.

- Des perles de la mer de Propentis

- Elles sont magnifiques, mais je ne peut les porter: Ménélas serait capable de nous tuer.

- N'aie pas peur de mourir

- Je n'ai pas peur de mourir. J'ai peur [...] ► Lire la suite

Le vrai gourmet est celui qui se délecte d'une tartine de beurre comme d'un homard grillé.

On ne peut rien contre un mot ; c'est une mouche qu'on peut chasser, qui peut partir, mais qui revient toujours, ne meurt jamais.

De là à croire que la mouche qui nous pique le front pendant notre sommeil est envoyée par Dieu lui-même pour nous réveiller de notre paresse, il n'y a pas loin.

Entre la mouche et l'homme, il n'y a que la distance d'un orgueil démesuré, sacrilège, finalement illusoire et sans doute catastrophique.

La calomnie est comme la guêpe qui vous inquiète, et dont il ne vaut mieux chercher à se débarrasser que si vous êtes sûr de la tuer ; car autrement il revient à la charge plus furieux que jamais.

Ça c'est pas moi, tout ce système sur la popularité, le conformiste, c'est vraiment tout ce que je déteste. Ces derniers temps j'ai voulu rentrer dans le moule, j'ai fait de gros efforts. Regardez moi ! (...) Et si vous saviez [...] ► Lire la suite