Citation d'Aldo Leopold sur Théâtre, Bien et Arbre

Le plus difficile pour un acteur, c'est d'être avec un metteur en scène qui n'a pas compris l'histoire comme vous.

Pour rapprocher du passé le « devenir », il faut dire que le passé a engendré le présent. Prophéties effroyables, vous êtes devenues « terrestres » et avez été sauvées par la poésie et par votre signification.

Ce qu'on fait sur scène est intransmissible. Les chanteurs n'ont pas d'héritiers.

La poésie peut être l'envers du silence, son miroir.

La poésie c'est la raison en vacances, une possibilité de survivre dans ce monde voué au matérialisme.

L'amour est muet, dit Novalis ; seule la poésie le fait parler.

Ce que certains découvrent dans la poésie et les musées, je le ressens dans un bon coup de départ.

Au fond, si le théâtre est le miroir de la société, il n'est rien du tout : un miroir, c'est purement passif.

Une pièce de théâtre est une conversation.

Je vous présente Ma poésie : c'est une île qui vole de livre en livre à la recherche de sa page natale, puis s'arrête chez moi, les deux ailes blessées, pour ses repas de chair et de paroles froides.

La liane parvient au sommet d'un grand arbre en s'appuyant sur lui.

Ce monde, ce théâtre et d'orgueil et d'erreur, Est plein d'infortunés qui parlent de bonheur.

Alors on songe aux grandes villes disparues de la scène du monde : Tyr et Babylone, Thèbes et Sparte, Carthage et Troie. Et cela parce que la France, reniant son passé glorieux, livrée aux avocats et aux casse-cou, aura cessé d'être française pour devenir républicaine.

Le théâtre est le lieu où apparaissent violence et cruauté. Leur représentation doit servir à ce que l'horreur ne se reproduise pas.

Si un individu ne joue pas convenablement son rôle sur la scène du monde, il n'atteindra que la moitié de son développement.

- Alors, on va où ?

- Le ciel n'a pas de limites !

- Qu'est ce qu'on fait ? Vraiment ?

- C'est la scène des adieux.

- Non.

- Allez, je sais que tu peux le faire.

- Ok. Ouvre les yeux [...] ► Lire la suite

Lors même qu'on n'est pas le chêne ou le tilleul, ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !

Le malheureux petit Chose, arraché à son rêve, tombé de son ciel, promenait autour de lui de grands yeux étonnés où se peignait un effarement si naturel, si comique que toute la salle partait d'un gros éclat de rire.

Le théâtre est la passion de la pensée dans l'espace.

Le théâtre est une cérémonie dont l'objet est de revitaliser la communauté.

La théologie n'est pas autre chose que la poésie de Dieu.

La vocation du théâtre est, à mes yeux, la plus basse des misères de ce monde abject et la sodomie passive est, je crois, un peu moins infâme.

Le théâtre est une domestication.

Aller au théâtre est une habitude essentielle pour le développement de l'esprit.

Décrire appartient à la peinture. La poésie peut aussi, en cela, s'estimer heureuse, en comparaison de la musique ; son domaine n'est pas aussi limité que le mien ; mais, en revanche, le mien s'étend plus loin dans d'autres régions ; et l'on ne peut pas atteindre si facilement mon empire.

Je suis tellement puissant sur scène que je semble avoir créé un monstre. Quand je suis sur scène, je suis un extraverti, mais à l'intérieur, je suis un homme complètement différent.

Ça, c'est le coup de théâtre démocratique : l'égalité est au départ, et non à la fin. C'est ce qui fait la différence entre la démocratie et l'égalitarisme : la démocratie suppose l'égalité au départ, l'égalitarisme la suppose à la fin.

On fait du théâtre parce qu'on a l'impression de n'avoir jamais été soi-même et qu'enfin on va pouvoir l'être.

Quelqu'un est assis à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un a planté un arbre il y a longtemps.

La poésie c'est le chant intérieur.