Citation de René Barjavel sur Dieu, Temps et Doit

On est bien forcé de croire au doigt de Dieu quand on voit comme il se le met dans l'oeil.

Le temps et l'espace ne sont pas des conditions d'existence, le temps et l'espace sont un modèle de réflexion.

Le temps s'en va, le temps s'en va, madame ; Las ! Le temps, non, mais nous nous en allons.

Quiconque ne touche pas à un dieu n'est pas exposé à sa vengeance.

La réalité est cachée, Dieu merci !

Le temps passe. Ah, si on pouvait le regarder passer. Mais hélas, on passe avec lui.

Ceux qui jugent grands les châtiments de Dieu doivent considérer qu'il n'est pas d'échéance qui n'arrive ni de dette qui ne se paye.

Nous devenons la plupart du temps prisonniers non pas des vents de la vie, mais de notre propre façon de penser et de comprendre l'existence.

L'âge flétrit la beauté, le temps épuise la richesse, le savoir seul sait survivre.

- Nous avons trois petits garçons : neuf, sept et cinq ans. - Oh Dieu du ciel ! Pauvre femme, jamais je n'aurais survécu à ça... - Elle non plus.

Etre homme, c'est tendre à être Dieu ; ou, si l'on préfère, l'homme est fondamentalement désir d'être Dieu.

Celui qui communie se perd en Dieu comme une goutte d'eau dans l'océan. On ne peut plus les séparer.

L'amitié, c'est quand le temps s'arrête pour vous laisser passer.

Comment croire en Dieu quand on voit sa justice.

Quand un prêtre joint les mains, le Ciel s'agenouille.

Je ne suis qu'un homme de l'ombre vous apportant de la lumière, vous réchauffant le coeur, le temps d'un instant à vous, petits et grands.

Il est temps que je m'en aille ! Je commence à voir les choses telles qu'elles sont.

Combien de corps célestes se meuvent en secret sans jamais se montrer aux yeux des hommes ! Dieu n'a pas fait toutes les choses pour l'homme.

Il n'y a que les ouvriers qui sachent le prix du temps ; ils se le font toujours payer.

Généalogie. Liste des ascendants de quelqu'un, à partir d'un lointain ancêtre qui ne se souciait guère en son temps d'établir la sienne.

Le monothéisme est plus répandu que la monogamie parce qu'il est plus facile de se contenter d'un seul dieu que d'une seule femme.

Pauvre je suis de ma jeunesse,
De pauvre et de petite extrace.
Mon père n'eut oncq grand richesse,
Ni son aïeul, nommé Horace.
Pauvreté tous nous suit et trace;
Sur les tombeaux de mes ancêtres,
Les âmes desquels Dieu embrasse !

Que veut Dieu ? Le Bien ? Ou que l'on choisisse le Bien ? L'homme qui choisit le Mal est-il, peut-être, en un sens, meilleur que celui à qui on impose le Bien ?

Celui qui est naturellement droit et juste n'a pas le coeur pervers : pourquoi demanderait-il s'il sera récompensé par le ciel ?

Je n'aime pas le temps qui passe. Ça me fait peur de me dire que mon corps ne m'appartiendra plus, qu'il sera entre d'autres mains, abandonné.

Nos raisons et nos discours humains, c'est comme la matière lourde et stérile : la grâce de Dieu en est la forme ; c'est elle qui y donne la façon et le prix.

Y'a quelqu'un d'autre dans ta glace,
Entre les potions et les crèmes,
Tous les petits pots qui s'entassent,
Tu vois le temps est passé quand même.

On ferait bien peu pour Dieu si le diable était mort.

La charité est le noeud de l'amour. De nous à Dieu, c'est elle qui fait le transport, entre Dieu et nous, c'est elle qui fait l'union.

Et celui qui aime son frère, en quoi a-t-il besoin de Dieu ? Dieu est surtout nécessaire aux introvertis.