Citation d'Yves Bonnefoy sur Temps, Dire et Choses

Les bonnes choses se font avec du temps... enfin, je prends le temps d'y réfléchir.

L'esclave se satisfait de la jouissance de son maître.

Je regrette d'avoir tant pleuré ! se disait Alice en nageant et en s'efforçant de gagner la rive. Me noyer dans mes propres larmes, voilà bien ce qui me pend au nez. Un accident bizarre en vérité ! Mais tout est bizarre, aujourd'hui.

Avec la répétition, une interview peut devenir une corvée assommante. Et parfois, on sent qu'on a été piégé ou trahi, en révélant plus sur soi-même que ce que le public avait besoin ou le droit de savoir.

Il est bon, Madame, de ne pas laisser un amant seul maître du terrain, de peur que, faute de rivaux, son amour ne s'endorme sur trop de confiance.

Éloignez-vous des personnes qui essaient de minimiser vos ambitions. Les petites personnes font toujours cela. Mais celui qui est vraiment génial vous fait sentir que vous aussi pouvez devenir génial.

Entendez-vous dans vos campagnes, mugir le féroce Baudouin ! Debout les damnés de la tête ! Du passé faisons table mise, mangeons la vie tant qu'elle est chaude !

N'est-il pas temps que nous arrêtions de perdre autant de temps sur ce qu'une personne préfère ?

On peut souvent juger de l'esprit d'une femme sur ce qui la fait rire, mais aussi sur ce qui ne la fait pas rire.

Voilà l'histoire de ma vie :
De petits soldats en pantalons rouges sur le fiacre en temps de pluie.
La chanson sinistre du métropolitain l'axe de mon coeur.

Devant l'immobilité de la campagne, je m'ennuie tant que l'envie me prend de manger des arbres.

Mon amour tu es ma seule famille avouée, et je vois par tes yeux le monde, et c'est toi qui me rends cet univers sensible et qui donnes sens en moi aux sentiments humains.

Un homme n'est pas vieux tant qu'il cherche quelque chose.

Si le potage avait été aussi chaud que le vin, le vin aussi vieux que la poularde et la poularde aussi grasse que la maîtresse de maison, cela aurait été presque convenable.

Tu étais comme ma soeur et quand on a des familles aussi dingues que les notre il faut se soutenir.

- T'as un tatouage dans le dos !

- Hé toi aussi mec !

- Mon tatouage alors qu'est ce que c'est ?

- « Sweet ! » Euh lit moi le mien...

- « Dude ! » Et le mien il dit quoi ?

- « Sweet !! » LIt moi [...] ► Lire la suite

Ne t'égare pas dans le monde extérieur tant que tu ignores le lieu de ton repos éternel.

Si tu remerciais Dieu pour toutes les joies qu'il te donne, il ne te resterait plus de temps pour te plaindre.

Par communisme, on n'entendait plus la construction par un effort d'imagination, d'un idéal social aussi parfait que possible, mais la compréhension de la nature, des conditions et des buts généraux adéquats de la lutte menée par le prolétariat.

Quelle malchance a pu dénaturer l'homme - seul vraiment né pour vivre libre - au point de lui faire perdre la souvenance de son premier état et le désir de le reprendre ?

J'ai personnellement toujours voté pour la peine de morte parce que je crois que les gens qui se préparent à prendre la vie des autres gens remettent en cause leur propre droit à la vie.

En groupe en ligue en procession
En bannière en slip en veston
Il est temps que je le confesse
A pied à cheval et en voiture
Avec des gros des petits des durs
Je suis de ceux qui manifestent.

Le temps c'est comme un flocon de neige, pendant qu'on se demande ce que l'on va faire avec, il fond.

Le réel nous sert à fabriquer tant bien que mal un peu d'idéal. C'est peut-être sa plus grande utilité.

Nous vivons en un temps où l'amour se fait vite, c'est-à-dire mal. La faute en est aux affaires, aux automobiles et aux fermetures Eclair.

La tâche d'un écrivain est aussi de donner au passé une autre possibilité, une autre intelligence.

Nous devons utiliser le temps comme outil et non comme repose-pied.

Le passé n'est jamais mort. Ce n'est même pas passé. Nous travaillons tous dans des toiles tissées bien avant notre naissance, des toiles d'hérédité et d'environnement, de désir et de conséquence, d'histoire et d'éternité.

On n'a le droit de rire des larmes que si l'on a pleuré.

Ce silence sublime de l'immensité où tant de cris se perdent, il « éclate dans ma poitrine si fort qu'il ne saurait y avoir dans mon « coeur un petit recoin spécial pour le ghetto : je me sens chez [...] ► Lire la suite