Citation de Charles Bukowski sur Besoin, Souffrance et Écrire

Si le temps n'est pas réel, alors la ligne de démarcation entre ce monde et l'éternité, entre la souffrance et la béatitude, entre le bien et le mal, est aussi une illusion.

Un piano, une jeune fille et une machine à écrire, pour avoir un bon usage, doivent avoir été travaillés.

Bien sûr, ce n'est pas au même âge qu'on demande aux parents de s'occuper des enfants et de se dessaisir du corps des enfants. Mais on demande cependant un processus d'échange : « Gardez-nous vos enfants bien en vie et [...] ► Lire la suite

Les paroles d'un poète sont déjà ses actions.

La vie est une machine à explorer notre insensibilité.

Un poète est un monde enfermé dans un homme.

Toute souffrance a des droits sur le bonheur des autres.

La tolérance comporte une souffrance à supporter l'expression d'idées, selon nous, néfastes, et une volonté d'assumer cette souffrance.

Nous ne vivons que de contradictions et pour des contradictions, la vie est tragédie et lutte perpétuelle sans victoire et sans espoir de victoire ; elle est contradiction.

Toutes les actions ou prétendues actions sont accomplies dans le but d'échapper à la souffrance et d'atteindre le bonheur.

Rien ne nourrit mieux l'inspiration que l'amour. La souffrance peut la stimuler, rarement l'épanouir.

Le poème n'est point fait de ces lettres que je plante comme des clous, mais du blanc qui reste sur le papier.

Vos ingénieurs sont vos grands artistes et ces autoroutes sont les plus belles choses que j'ai vues dans votre beau pays... C'est d'eux et de la machine qui créeront le style de demain.

Le poète a toujours le dernier mot.

La souffrance ne se partage pas, encore moins l'oubli que, par ténacité, on trouve parfois dedans.

Le spectacle de la machine qui produit du sens dispense l'homme de penser.

Seigneur, apprenez-nous à ne plus nous aimer nous-mêmes, à ne plus nous contenter d'aimer les nôtres. Apprenez-nous à ne penser qu'aux autres et d'abord à aimer ceux qui ne sont pas aimés. Faites-nous mal avec la souffrance des autres. Seigneur, [...] ► Lire la suite

La politique est mon passe-temps. Le charbon est ma vocation.

C'est pas inhumain d'entendre ça ! Mais qu'est-ce que tu veux que je fasse avec cinq cents briques, hein ! Surtout d'nos jours... Le SMIC est en plein chancelique, la TVA nous suce le sang, la Bourse se fait la malle... J'ai [...] ► Lire la suite

La théologie chrétienne n'a jamais encore accepté de prendre en compte le problème de la souffrance animale.

On peut chercher dans Dieu le complice et l'ami qui manquent toujours. Dieu est l'éternel confident dans cette tragédie dont chacun est le héros.

Un homme d'affaires est un croisement entre un danseur et une machine à calculer.

Dans un roman, on est porté par le récit. Le roman est situé dans le temps d'une lecture. Un poème est toujours "maintenant".

L'homme s'ignore tant qu'il n'a pas souffert, car la souffrance est révélatrice de son véritable moi.

Quand la souffrance devient assez aiguë, on avance.

La femme n'a, en somme, devant la millénaire inconscience de l'homme, qu'une alternative : la souffrance ou le durcissement.

Chaque poète se taille un langage dans le langage comme s'il découpait un étendard dans le parquet de l'univers, un tapis volant, un autre monde, un Mexique, un lexique. Mais c'est l'ensemble du langage ainsi, qu'il pervertit, déroute, exalte et restitue.

La souffrance fait partie intégrante d'une intelligence étendue et d'un coeur sensible.

La joie est tributaire de la souffrance. La souffrance est partie essentielle de la joie. Quand nous avons faim, songez comme la nourriture nous paraît bonne !

Le luxe et l'éclat de la fleur affirment que le bonheur est au bout de la passion satisfaite ; son affaiblissement et ses pâles couleurs, que la souffrance est au bout de la passion comprimée.