Citation d'Alphonse Daudet sur Lui, Livres et Était

Est-ce que vous voyez maintenant d'où viennent la haine et la peur des livres ? Ils montrent les pores sur le visage de la vie. Les gens installés dans leur tranquillité ne veulent que des faces de lune bien lisses, sans pores, sans poils, sans expression.

A quoi servent les livres s'ils ne ramènent pas vers la vie, s'ils ne parviennent pas à nous y faire boire avec plus d'avidité ?

J'ai vendu plus de livres sur la physique que Madonna sur le sexe.

Presque tous les écrivains seraient millionnaires s'ils touchaient uniquement leur pourcentage d'auteur sur les livres invendus.

Certains livres se lisent à la cuisine, d'autres au salon. Un vrai bon livre se lit n'importe où.

Les livres contiennent de l'humour, de la beauté, de l'intelligence, de l'émotion, de la pensée, et bien sûr, tout ce qui fait la vie. La vie sans un livre est vide.

L'art du romancier consiste à inventer avec des souvenirs.

Maintes fois, tous nous relevons tous la tête en croyant qu'il nous faut dire la vérité ou la vérité apparente et nous la rentrons dans les épaules. C'est tout.

Les livres font d'excellents cadeaux car ils peuvent dévoiler des secrets cachés.

Mais qui a jamais pu vivre exclusivement dans les livres ? Qui a jamais vérifié que la vraie vie est ailleurs ?

Une forte quantité d'opinions est fondée sur le principe que nous ne sommes rien. Les meilleurs ajoutent que nous sommes pourtant susceptibles d'une certaine espèce de valeur absolue - en nous reconnaissant pour rien, et en croyant à l'amour de Dieu.

Les hommes meurent, tout le temps ; ils sont fatigants. Les livres ne meurent jamais.

C'est peut-être simplement cela, être romancière : avoir des livres qui poussent dans les interstices de tout.

Le coeur des hommes est une bibliothèque où s'alignent les romans tragiques, les idylles, les livres gais et aussi quelques livres légers : une bibliothèque rangée sans ordre apparent, mais complète.

C'est en croyant aux roses qu'on les fait éclore.

L'imaginaire se loge entre les livres et la lampe. Pour rêver, il ne faut pas fermer les yeux, il faut lire.

Les livres se succèdent et les lecteurs parleront d'une «oeuvre». Mais vous aurez le sentiment qu'il ne s'agissait que d'une longue fuite en avant.

Entre le bit, unité de mesure informatique, et les queues de sondage, le circuit imprimé est un peu sexiste.

Il semble que le goût des livres croisse avec l'intelligence.

L'amoureux est presque toujours un homme qui, ayant trouvé un charbon ardent, le met dans sa poche croyant que c'est un diamant.

Les livres ont été mon billet pour la liberté personnelle. J'ai appris à lire à l'âge de trois ans et bientôt découvert qu'il y avait tout un monde à conquérir, qui était plus au-delà de notre ferme dans le Mississippi.

Je crois n'avoir jamais ressenti de manière aussi forte combien un romancier est aveugle vis-à-vis de ses propres livres.

Plaise au roi de me donner cent livres
Pour acheter livres et vivres.
De livres je me passerais
Mais de vivres je ne saurais.

Quand j'étais un garçon, je me voyais toujours comme un héros dans les bandes dessinées et dans les films. J'ai grandi en croyant à ce rêve.

Je haïs les livres ; ils n'apprennent qu'à parler de ce qu'on ne sait pas.

Le Grand Turc s'est bien aperçu que les livres et la pensée donnent plus que tout autre chose aux hommes le sentiment de leur dignité et la haine de la tyrannie.

Ce que l'on sait le mieux, c'est... ce qu'on a appris non des livres mais grâce aux livres, par les réflexions qu'ils ont suscitées.

Il n'importe pas qu'un être soit croyant ou non : il est plus important qu'il soit bon.

C'est trop facile d'être exemplaire tant qu'il n'y a aucune tentation.

Il y a des livres comme des films, qui vous embarquent.