Citation de Maurice Druon sur Liberté, Âge et Femmes

Il est faux que la liberté et l'indépendance puissent être disjointes et revendiquées l'une après l'autre.

La liberté de l'individu doit être ainsi bornée : il ne doit pas se rendre nuisible aux autres.

Plus l'homme a d'habitudes, moins il est libre et indépendant.

Il est aisé d'écraser, au nom de la liberté extérieure, la liberté intérieure de l'homme.

La liberté aussi peut corrompre, et la liberté absolue peut corrompre irrévocablement.

Oisiveté mère de tous les vices et fille de toutes les vertus.

Un roman doit toujours contenir un secret.

La mère fait des ménages, la fille les défait.

La femme libérée se veut libre de l'amour de l'homme, elle a pour seule ambition de devenir l'esclave d'un patron indifférent.

Les hommes ne sauraient jouir de la liberté politique sans l'acheter par quelques sacrifices, et ils ne s'en emparent jamais qu'avec beaucoup d'efforts.

Voyez-vous, Pasquier, il n'y a pas de bon régime politique. Tous ont leurs vices et leurs inconvénients. Le meilleur, à mon sens, ou plutôt le moins mauvais, c'est celui qui gêne le moins l'individu, celui qui laisse l'individu libre d'exercer avec fruit ses vertus cardinales.

La jeunesse et la beauté sont partout des idoles qui nous font plier le genou.

La morale commence où nous sommes libres : elle est cette liberté même, quand elle se juge et se commande.

Je suis dans la fleur d'un âge qui commence à sentir le chrysanthème.

Vu le taux de criminalité, vu le nombre de viols et de viols avec crime sur les mineurs chaque année, nous devrions interdire toute publication qui puisse correspondre à un mineur sur un profil d'adulte signé par un adulte et devant correspondre à un adulte.

Quand, dans un État, vous ne percevez le bruit d'aucun conflit, vous pouvez être sûr que la liberté n'y est plus.

Ceux qui sont pour la liberté et contre l'agitation sont des gens qui veulent avoir la pluie, mais pas le tonnerre.

La beauté n'est que simulacre, la jeunesse n'est qu'un leurre.

Une soirée et une nuit belles
Comme la liberté volée
Ça n'a pas de prix
Même pas celui de ma paie de nuit.

Lire un roman est un art difficile et complexe. Il faut être capable non seulement d'une grande finesse de perception, mais d'une grande hardiesse d'imagination.

L'usage de la liberté devient dangereux entre des mains incompétentes.

Je pense que la liberté la plus suave pour un homme qui est sur terre consiste à pouvoir vivre s'il le veut, ans avoir besoin de travailler.

La liberté dans un monde plus juste fait partie des slogans qui sont un peu vétustes.

Chaque homme doit avoir ainsi toute sa vie un âge essentiel auquel il aspire aussi longtemps qu'il ne l'a pas atteint, auquel il s'accroche quand il l'a dépassé.

L'amour est cet intervalle délicieux entre le moment où vous rencontrez une jolie fille et celui où vous vous découvrez qu'elle ressemble à un hareng.

Il n'y a qu'une chose presque absolue c'est le libre arbitre.

Beaucoup se croient originaux parce que, sur des points infimes, ils se sentent différents de leurs congénères. Ils mesurent mal l'infinie multiplicité de ceux sur lesquels leur opinion se confond avec l'opinion publique. Sur ce conformisme, leur esprit critique n'agit [...] ► Lire la suite

La lecture d'un roman jette sur la vie une lumière.

Rubens ne se châtie pas, et il fait bien. En se permettant tout, il vous porte au delà de la limite qu'atteignent à peine les plus grands peintres; il vous domine, il vous écrase sous tant de liberté et de hardiesse.

La plupart des gens ne veulent pas vraiment de liberté, parce que la liberté implique la responsabilité, et la plupart des gens ont peur de la responsabilité.