Citation d'Yves Duteil sur Mal, Moi et Était

Est ce que vous croyez que le coup de foudre existe ? Non j'parie que non vous devez être bien trop raisonnable. Ou alors, il vous est déjà arrivé de voir quelqu'un et... et de sentir qu'il suffirait que cette personne [...] ► Lire la suite

On ne guérit pas d'un mal en s'en occupant tout le temps.

Les hommes croient qu'ils sont jaloux de certaines femmes parce qu'ils en sont amoureux ; ce n'est pas vrai ; ils en sont amoureux parce qu'ils en sont jaloux, ce qui est bien différent.

Tout passe, hélas, et change de saveur. Mes premières ivresses gustatives m'avaient rendu gourmand et débonnaire, enclin à la mansuétude. Elles se changèrent bientôt en aigreurs d'estomac. Vivre d'un travail alimentaire voué à l'alimentation a sans doute quelque chose d'intrinsèquement pervers - j'eus bientôt du mal à avaler.

- Alors, on s'occupe de vous ?

- Et bien oui, les voisins me donnent de quoi me nourrir, les gens sont très gentils, ils m'appellent mamie...

- [Sort son pistolet et hurle] ET MAMIE TROMBLON ? ELLE S'EST DÉJÀ FAIT TROMBLONNER [...] ► Lire la suite

Chez le quinquagénaire, ce sont les quinquets qui commencent à moins bien fonctionner. Chez le sexagénaire...

Elle est bien moins une provision de matériaux qu'un horizon, c'est-à-dire à la fois une limite et une station, en un mot l'étendue rassurante d'une économie.

Tous nos soins à bien traiter et nourrir ces animaux n'aboutissent qu'à les abâtardir.

Qu'est-ce qui peut bien nous garder vivants, lorsqu'il n'y a plus l'amour ?

Une chanson mal éclairée, c'est une chanson foutue.

L'éclat de vos yeux supprime la souffrance du monde

Encadrez votre esprit par la gaieté, la gaieté barrent mille maux et prolongent la vie.

Changer de souci fait autant de bien que prendre des vacances.

Dans cent ans qu'aimeriez-vous que l'on dise de vous ? - J'aimerais que l'on dise : "il se porte bien pour son âge !".

Que les yeux font mal lorsqu'ils ne vous voient pas ! Lorsqu'ils ne vous voient plus !

Un pays dans lequel les gens ne sont pas sains physiquement et psychologiquement, sont mal éduqués et analphabètes, n'atteindra jamais les sommets de la civilisation mondiale.

Vivre c'est pour apprendre à bien poser sa tête sur un ventre de femme.

Ca a commencé par comment on écrit : hippopotame ? avec deux p après le i ? Ou après le o ? A cause de ça, se sont viandés, déballé les vieux sacs, ta soeur c'est une pute je l'ai [...] ► Lire la suite

Les jeunes gens prennent tout au sérieux bien qu'ils ne sachent pas donner leur sérieux à ce qu'ils prennent.

Quel curieux sentiment de férocité j'éprouve pour tout ce qui paraît avoir peur de moi ! Si j'étais né dans un pays où les lois sont moins sévères et les goûts moins raffinés, je me donnerais le plaisir d'une lente vivisection sur ces deux êtres-là pour passer la soirée.

Je pense que je suis à mon avantage quand mes cheveux sont courts. C'est plus facile de prendre soin de moi et de qui je suis. Les femmes sont conditionnées à penser que nous avons besoin de cheveux longs.

Au premier coup son, on ne prend la caille.

Mieux vaut un mal douteux qu'un tourment assuré.

Quoi de plus original que le bien délicatement fait ? N'est-ce point se distinguer de ses semblables que de les aimer ?

Ce qui est bien dit se dit en peu.

La morale, c'est peut-être ringard, mais ça reste encore ce qu'on a trouvé de mieux pour distinguer le bien du mal.

- Tout va bien se passer je suis médecin.

- Orson tu es dentiste. Suppose qu'il y aie des complications !

- Si jamais il y a une urgence nous appelleront une embuscade.

- Une quoi ?

- Une ambulance.

- Orson !! [...] ► Lire la suite

- Je suis encore là.

- Mais pour moi tu es déjà parti.

Aussi ne saura t'il jamais comme je l'aime et cela, non parce qu'il est beau, Nelly, mais parce qu'il est plus moi même que je ne le suis.

La lutte dans la lutte doit toujours se reproduire avec des succès différents ; cependant, dans le cours des siècles, les forces se balancent si exactement, que la face de la nature reste uniforme pendant d'immenses périodes, bien qu'assurément la cause la plus insignifiante suffise pour assurer la victoire à tel ou tel être organisé.