Citation de Jean-Louis Fournier sur Mort, Heureux et Été

Le jour approche, de l'anniversaire de la mort de mam. J'ai peur, de plus en plus, comme si ce jour-là (25 octobre) elle devait mourir une seconde fois.

Il n'y a rien de plus terrible qu'un pouvoir illimité dans les mains d'un être borné.

La mort pour certains hommes n'est pas seulement la mort : elle est la fin du propriétaire.

Le testament du mort est le miroir de sa vie.

Si mon avenir avait été déterminé seulement par ma performance sur un test standardisé, je ne serais pas ici. Je vous le garantis.

On parle du courage d'un condamné à mort qui marche jusqu'au lieu de l'exécution : il en faut parfois autant pour garder une façade acceptable en allant au-devant de la souffrance quotidienne.

Il ne faut pas regarder quel bien nous fait un ami, mais seulement le désir qu'il a de nous en faire.

Mon âme n'a point tolérance de la mort !

On ne peut jamais vraiment dire sa gratitude ; on peut seulement être gentil soi-même à un autre moment de la vie.

Aller jusqu'au bout, ce n'est pas seulement résister, mais aussi se laisser aller.

Lorsque l'on meurt ou que l'on souffre d'une horrible perte nous traversons tous 5 étapes de la peine.

(étape 1 : le déni)
On passe par le déni car la perte n'est pas envisageable, on ne peut imaginer que c'est réel. [...] ► Lire la suite

L'homme a la possibilité non seulement de penser, mais encore de savoir qu'il pense ! C'est ce qui le distinguera toujours du robot le plus perfectionné.

Qu'est-ce que la mort ? Un mauvais moment à trépasser.

Je sens que la monotonie et la mort sont presque la même chose.

Qu'est-ce qui distingue les anges de nous ? Leur très grand naturel. Comment s'appelle le chien qui mort son maître ? La gloire. Qui rit après sa mort ? La pluie dans le feuillage.

Il n'y a point de souvenir que le temps n'efface, ni de douleur dont la mort ne vienne à bout.

Le Christ est mort pour nos péchés. Nous devons donc en commettre un de temps en temps. Sinon, il serait mort pour rien.

La jeunesse vraie, la seule, c'est d'aimer tout le monde sans distinction, cela seulement est vrai, cela seulement est jeune et nouveau.

La mort n'est pas la dernière fin, il nous reste encore à mourir chez les autres.

La peine de mort infligée aux criminels peut être envisagée à peu près sous le même point de vue : c'est pour n'être pas la victime d'un assassin que l'on consent à mourir si on le devient.

Quand on rit, c'est toujours de soi. Seulement on ne s'en aperçoit qu'après.

M. Trask  : Monsieur Simms...

Charles  : Oui ?

M. Trask  : Vous ne portez pas de lentilles vous ?

Charles  : Non monsieur...

M. Trask  : Vous dont la vision n'est pas défaillante, qui avez-vous vu ?

Charles  : Eh bien... j'ai [...] ► Lire la suite

Quand on attaque les autres, il faut accepter d'être attaqué. Ce qu'on n'accepte pas, c'est des fatwas, des menaces de mort ou qu'on envoie deux cocktails Molotov dans la rédaction de "Charlie"...

La mort d'un proche est un stimulant de la mémoire Tout revient en foule, le bon et le mauvais. Et les remords parfois. On se reproche ce qui n'a pas été accompli. Dans ce procès jugé à huis clos, le défunt est toujours acquitté. C'est soi-même que l'on condamne.

La mort est un bon pasteur, car elle ne perd jamais rien de son troupeau.

Demeurer me serait une devise idéale, la pourrait-on seulement tenir.

À l'aspect de cette multiplicité de supplices, qui n'a jamais rendu les hommes meilleurs, j'ai cherché si, dans un gouvernement sage, la peine de mort était vraiment utile ; j'ai examiné si elle était juste. Quel peut être ce droit que les hommes s'attribuent d'égorger leurs semblables ?

Rien n'est plus affligeant que la mort du coeur, la mort de l'homme est secondaire.

Lire un roman est un art difficile et complexe. Il faut être capable non seulement d'une grande finesse de perception, mais d'une grande hardiesse d'imagination.

Quand je vois que les Français seraient favorables au rétablissement de la peine de mort ! Ils sont tapés.