Citation de Françoise Dolto sur Vérité, Chose et Dire

Je songe à ma pile de livres de poche aux pages tremblotantes, comme si elles avaient autrefois fait partie de la mer.

Ahhh, l'amour ! Une erreur et une faute grave. Mais on tranche ces liens si facilement.

Jamais un mari ne sera si bien vengé que par l'amant de sa femme.

Il ne sert à rien de raconter l'histoire si elle ne sert pas les combats d'aujourd'hui et de demain.

La propriété privée nous a rendus si stupides et si bornés qu'un objet n'est nôtre que lorsque nous le possédons.

Et maintenant, comment voulez-vous que je le regrette, votre Paris bruyant et noir ? Je suis si bien dans mon moulin ! C'est si bien le coin que je cherchais, un petit coin parfumé et chaud, à mille lieues des journaux, des fiacres, du brouillard !...

Il n'est si bon cheval qui ne devienne rosse.

Quand on arrive à exprimer quelque chose avec un regard et la musique au lieu de le dire avec des mots ou de faire parler le personnage, je pense que c'est un travail plus complet.

Je n'ai aucun regret sur ma vie. Les gens demandent : " Si c'était à refaire, le feriez-vous différemment ? "Non.

Dans le sport professionnel actuel, il est deux certitudes : sans fric, on ne va nulle part, mais avec du fric, on ne va pas nécessairement quelque part.

La démocratie est en danger à partir du moment où, si tu t'opposes à certains pouvoirs, tu risques d'être la proie d'une machine qui te couvre de boue.

C'est pourquoi je réussis si bien, parce que la paix est mon affaire principale, il ne s'agit pas d'argent. Il s'agit de s'assurer que tout le monde passe un bon moment, aime et vit et profite pleinement de la vie.

Devine, si tu peux ; et choisis, si tu l'oses.

Je ne suis ni réactionnaire, ni absolutiste, je considère l'absolutisme pour quelque chose d'impossible; mais je m'en tiens à nos constitutions écrites, celles de l'Allemagne et de la Prusse.

C'est une chose étrange que l'absence. Elle contient tout autant d'infini que la présence. J'ai appris cela dans l'attente, j'ai appris à aimer les heures creuses, les heures vides : c'est si beau d'attendre celle que l'on aime.

Je me demande si c'est moi qui vieillis ou si c'est le monde qui est trop vieux.

L'ennemi est stupide : il croit que l'ennemi c'est nous, même si c'est lui !

Savez-vous ce qui arriverait au Sahara si on y installait le communisme ? Pendant cinquante ans rien. Au bout de cinquante ans, pénurie de sable.

Celui qui choisit le chemin le plus facile ne peut espérer y lever du gibier.

Je ne crois plus au coup de foudre, même si j'ai basé toute ma carrière sur ce concept.

Tellement d'ennemis, si peu d'alliés. Et les seuls qui m'entourent sont pratiquement tous fous à lier.

La vérité habite un puits, mais sans les porteurs d'eau, elle y resterait.

L'opposition systématique se donne bien garde de demander quelque chose qu'elle pourrait obtenir, car alors il lui faudrait être contente ; et être contente pour l'opposition, c'est cesser d'être.

Si l'on estimait sa famille on voudrait lui plaire, et, si l'on voulait lui plaire, on serait fichu.

Inconnu  : Si elle est verte, lever la tête ; si elle est pale, lever les sandales ! Elle a l'air pale ou verte ?

Inconnu  : Elle a l'air écrabouillée !

Le chemin de l'absolu passe par la marde...

La vérité est politique et les mensonges sont fantastiques.

On risque de pleurer un peu si l'on s'est laissé apprivoiser...

Il faut être patient si l'on veut apprendre à connaître les animaux.

Ô femmes sépharades ! À l'hypocrisie si forte qu'elles sont capables d'enlacer tendrement leur pire ennemie, juste après souhaité sa mort ! Ô étrange douceur sépharade, si proche de la douleur.