Citation de Jean Giono sur Monde, Autre et Femmes

La foi avait toujours donné réponse à tout. Mais elle avait été reléguée aux oubliettes avec Freud et Darwin. Nous étions et nous sommes encore des hommes perdus.

La vie est trop courte pour travailler triste.

J'avais trop longtemps attendu de pouvoir pénétrer un jour dans un monde jusque-là interdit, pour ne pas accueillir avec une émotion profonde l'occasion de pouvoir en franchir enfin les limites.

Je ne suis plus d'humeur à me laisser tromper par le diable rusé et faux personnage dont le plus grand plaisir est de profiter de tout le monde.

Cercle vicieux : changer le monde pour avoir la foi. Avoir la foi pour changer le monde.

Moi je dis que les femmes seront vraiment les égales des hommes le jour où elles accepteront d'être chauves et de trouver ça distingué.

C'est bien la pensée française qui est à la base de notre vie morale. A l'empirisme du patrimoine laissé par nos parents et la tradition, l'âme des écrivains français est venue apporter une explication, si j'ose dire, scientifique et rationnelle.

Je crois que la vie est une série de quasi-accidents. Une grande partie de ce que nous attribuons à la chance n'est pas du tout de la chance. C'est saisir le jour et accepter la responsabilité de votre avenir. C'est voir ce que les autres ne voient pas et poursuivre cette vision.

C'est la vie qui doit créer la loi. Et non pas la loi, figer la vie.

Je dois me rendre à l'évidence : le public de masse n'a pas compris grand-chose à Nirvana.

Le bonheur est un Dieu qui marche les mains vides Et regarde la vie avec les yeux baissés.

La mort est le prolongement horizontal d'un rêve factice, la vie n'étant pas vérifiable.

Les excuses, c'est comme le trou du cul, tout le monde en a !

Elle était farouchement indépendante, Brooke Davis. Elle était intelligente et belle à la fois [...] En quatre ans, elle avait mûrit plus que n'importe lequel d'entre nous. [...] Un jour, elle finira par changer le monde et elle ne s'en rend même pas compte.

La plupart des hommes jugent inconsciemment le monde d'après eux-mêmes, et on trouvera très généralement que ceux qui se moquent habituellement de la nature humaine et affectent de la mépriser sont parmi ses pires et les moins agréables échantillons.

Un petit mensonge peut faire la moitié du tour du monde alors que la vérité est encore en train de lacer ses bottes.

La volonté des hommes contrarie souvent la bonne volonté du destin.

La vie n'a de sens que si on la vit avec une volonté, au moins à la limite de sa volonté.

Le théâtre n'est pas la Sorbonne et le public n'est pas un élève venu assisté à un cours d'histoire. Ils viennent pour se distraire.

La fièvre de l'amour, la fièvre du dévouement, la fièvre du devoir, la fièvre du génie, c'est la vie elle-même.

En France, tout le monde adore la musique, mais personne ne l'aime.

L'esprit est ce qu'il y a de plus bête au monde.

Qui veut comprendre le poète, écrit Goethe, doit se rendre au pays de la poésie. En général, ce n'est pas le poète qui est incompréhensible ou obscur.

Une belle vie fait mépriser la mort, et une belle mort fait mépriser la vie.

Les hommes ne sont pas des esclaves, ce n'est pas vrai, ils se flattent ; ce sont des domestiques volontaires qui aiment à changer de place et de maître.

Quand j'étais tout enfant, le sort d'aucun personnage de l'histoire sainte ne me semblait aussi misérable que celui de Noé, à cause du déluge qui le tint enfermé dans l'arche pendant quarante jours. Plus tard, je fus souvent malade, et [...] ► Lire la suite

Le jour, c'est la vie des êtres, mais la nuit, c'est la vie des choses.

Le coup le plus rusé que le diable ait réussi, c'est de convaincre tout le monde qu'il n'existait pas.

Il n'y a pas de mystères, seulement des questions sans réponse, et le souvenir de ceux qui traversent notre vie et y restent le temps qu'en décide le destin. Nous ne pouvons rien changer aux règles de l'existence, seulement nous y soumettre de bonne grâce.

Mon souhait pour vous est que vous continuiez. Continuez à être qui et comment vous êtes, à étonner un monde méchant avec vos actes de gentillesse.