Citation de Che Guevara sur Liberté, Droit et Croire

Il y a un amour que l'on appelle vénal pour laisser croire que l'autre ne se vend pas.

Si vous me refusez le pouvoir absolu, comment diable voulez-vous que je fonde la liberté ?

Un auteur est peu propre à corriger les feuilles de ses propres ouvrages : il lit toujours comme il a écrit et non comme il est imprimé.

C'est une grande sottise de se croire aimé une fois pour toutes.

Le droit suppose, pour son élaboration, la connaissance des techniques sur lesquelles il s'applique.

Douter de tout ou tout croire sont deux solutions également commodes, qui l'une et l'autre nous dispensent de réfléchir.

Ces femmes de couleur élèvent les enfants des blancs mais elle n'ont même pas le droit d'utiliser les toilettes de la maison.

Etre athée, c'est croire qu'on ne croit pas.

Il faut croire en Dieu pour avoir foi dans les hommes.

On ne doit pas croire toute chose d'un homme - parce qu'un homme peut dire toutes choses. On ne doit croire d'un homme que ce qui est humain.

J'ai vécu assez longtemps dans une société où la liberté de parole était inexistante, et je sais quel genre de misère cela crée - en commençant par le fait que la vie devient très ennuyeuse pour les gens qui essaient simplement de survivre, et qui sont silencieux.

Ou aucun individu de l'espèce humaine n'a de véritables droits, ou tous ont les mêmes ; et celui qui vote contre le droit d'un autre, quel que soit sa religion, sa couleur ou son sexe, a dès lors abjuré les siens...

Porter la liberté est la seule charge qui redresse bien le dos.

Il faut croire que les grandes forêts ont le don d'attirer les prodiges, comme les cimes élevées ont celui d'attirer la foudre.

Je ne peux pas supporter d'entendre ce mot droit de visite. C'est un devoir de visite que le parent discontinu doit remplir.

L'exercice de l'art et celui de la liberté sont en liance étroite et serrée, ils se pratiquent dans la même ascèse et le même refus des aliénations de toutes sortes.

Le monde doit être romantisé. C'est ainsi que l'on retrouvera le sens originel. Cette opération est encore totalement inconnue. Lorsque je donne à l'ordinaire un sens élevé, au commun un aspect mystérieux, au connu la dignité de l'inconnu, au fini l'apparence de l'infini, alors je les romantise.

A propos d'un pet très long, vraiment très long et, disons la vérité, mélodieux, que je lâche au réveil, je me suis souvenu de Michel de Montaigne. Cet auteur rapporte que saint Augustin fut un fameux pétomane qui réussissait à jouer des partitions entières.

Nous exigeons tous et voulons le respect, homme ou femme, noir ou blanc. C'est notre droit humain fondamental.

Notre liberté dépend de la liberté de la presse, et elle ne saurait être limitée sans être perdue.

La liberté consiste à choisir entre deux esclavages : l'égoïsme et la conscience. Celui qui choisit la conscience est l'homme libre.

Je suis prêt à croire que chacun de nous a un ange gardien, si vous, mes amis, voulez bien me concéder que chacun de nous a également un diable familier.

Qui ne peut rien prétendre a le droit d'abandonner.

C'est très bien de ne pas croire aux dieux lorsque nul danger ne menace, mais à l'heure où le chagrin pèse sur nous, vers qui donc irions-nous ?

Un auteur ne nuit jamais tant à ses lecteurs que quand il dissimule une difficulté.

Toutes les preuves conduisent inévitablement à des propositions qui n'ont pas de preuve ! Toutes choses sont connues parce que nous voulons croire en elles !

Refuser la liberté d'objection, au nom de la liberté est une pitrerie ou un sophisme ridicule.

La liberté et la dignité humaine doivent être effectives, et il ne sert à rien de dire que chacun doit vivre libre s'il n'a pas les moyens de vivre.

La fantaisie et la liberté d'imagination ne s'acquièrent pas comme ça, qu'il y faut du temps, de l'obstination, de la sévérité, de la rigueur, des mathématiques, de la raison.

Le comble de la pose : Ne pas sortir de chez soi, sonner sur son piano toutes les heures et toutes les demies pour faire croire aux voisins qu'on a une pendule.