Citation de Jean Guéhenno sur Écrire et Abord

Un esprit médiocre croit écrire divinement ; un bon esprit pense qu'il écrit raisonnablement.

On doit à chaque fois écrire comme si l'on écrivait pour la première et la dernière fois. Dire autant de choses que si l'on faisait ses adieux et les dire aussi bien que si l'on faisait ses débuts.

Un bon écrivain s'inspire de tous les événements qu'il a vécu ou qu'il vit, qu'ils soient bons ou mauvais.

La première vertu d'un écrivain est la propriété du vocabulaire.

Ce qu'on nomme bénéfice d'un exercice social est un chiffre arbitraire à l'intérieur d'un domaine limité inférieurement par la crainte de l'Assemblée Générale et supérieurement par la crainte de la correctionnelle.

Les vagabonds qui, il y a une dizaine d'années, étaient presque tous illettrés, savent maintenant pour la plupart lire, écrire et compter. Quelques-uns semblent même avoir reçu une instruction supérieure. C'est un grand progrès.

Comment écrire à la fois à partir de ce qui "est" et à partir de ce qui "advient" ?

Si écrire est une raison de vivre alors j'écrirais toute ma vie.

Pour bien écrire le mot amour, il y faudrait plus d'encre qu'il n'y en a au monde.

Seule la lecture de ses livres nous fait entrer dans l'intimité d'un écrivain et c'est là qu'il est au meilleur de lui-même et qu'il nous parle à voix basse sans que sa voix soit brouillée par le moindre parasite.

Le monde meurt un peu à chaque fois qu'un écrivain disparaît.

Je ne sais pas écrire des histoires à la troisième personne, j'écris ce qui vient, ce qui est venu et j'appelle ce qui viendra.

Comment peut-il y avoir encore tant de gens qui ne savent ni lire ni écrire quand il y a tant de cours par correspondance !

La critique ne doit pas s'écrire : on la parle. A quoi bon écrire ce qui est fait ? Seule, l'oeuvre d'art se fait plume en main.

Il vaut peut-être mieux écrire des grandes choses sur des petits sujets que des petites choses sur des grands sujets.

Ce qui compte, c'est le chiffre 1. Une tasse, un client, un partenaire. Une expérience à la fois.

Un historien est un écrivain qui s'occupe de choses qui ne sont pas de son âge.

Pourquoi je bois ? Pour pouvoir écrire de la poésie.

Un écrivain qui n'est pas libre, est-ce un écrivain ?

Il ne faut jamais faire de littérature, il faut écrire et ce n'est pas pareil.

Il faudrait écrire sans jamais penser qu'on sera lue ou alors par des êtres dotés d'une immense compassion et qui vous pardonneront d'user votre vie à restituer l'impalpable traversée des heures, des minutes, des secondes. Autant dire rien.

Pour réussir sa vie, un homme doit faire un enfant, écrire un livre et planter un arbre.

Après avoir écouté de grands auteurs-compositeurs comme James Taylor et Carole King, je me suis dit que rien de nouveau ne sortait vraiment qui me représente vraiment et me ressemble. Alors j'ai commencé à écrire moi-même.

La vie est un poème,
Que tu vas écrire toi-même.
La vie est un long je t´aime,
Un long je t´aime.

Quel talent il faut pour écrire dans un journal ! 1° Prendre garde de glisser sur les épluchures et graillons de l'escalier qui monte au bureau de rédaction. 2° Plaire au garçon.

Un écrivain ne doit jamais perdre cet «état d'enfance». Un état qui n'est pas nécessairement de l'immaturité ou de la sentimentalité, mais une manière de regarder les choses comme si on les voyait pour la première fois.

Sans Contrefaçon, c'est quelque chose qui est dans mon esprit depuis très longtemps. C'est quand j'étais adolescente, on me prenait vraiment pour un garçon. Et j'ai ce souvenir précis d'un gardien d'immeuble qui m'a rencontrée et qui m'a dit : [...] ► Lire la suite

On peut être surréaliste et écrire des bêtises.

Ecrire des vers à vingt ans, c'est avoir vingt ans. En écrire à quarante, c'est être poète.

En fin de compte une seule chose m'est essentielle : être avec toi. Je ne peux m'imaginer continuant à écrire si tu n'es plus. Tu es l'essentiel sans lequel tout le reste, si important qu'il me paraisse tant que tu es là, perd son sens et son importance.