Citation de Jacques Sternberg sur Alcool, Boire et Idée

Je voudrais d'abord vous faire partager une conviction de femme (je m'excuse de le faire devant cette Assemblée presque exclusivement composée d'hommes) : aucune femme ne recourt de gaieté de coeur à l'avortement. Il suffit d'écouter les femmes. C'est toujours un drame... C'est toujours un drame, cela restera toujours un drame. [...]

Si l'on boit une bonne partie du contenu d'une bouteille portant l'étiquette : poison, ça ne manque presque jamais, tôt ou tard, d'être mauvais pour la santé.

C'est nous inspirer presque un désir de pécher, Que montrer tant de soins de nous en empêcher.

Au teint, on juge l'étoffe ; au bouquet, le vin ; à l'odeur, la fleur ; au langage, l'homme.

Quand les hommes n'ont pas de notions saines de la divinité, les idées fausses y suppléent.

Il y a des êtres chez lesquels on sent la réalité du Christ tellement vivante qu'il n'est pas permis de douter.

La véritable cuisine sera toujours celle du terroir. En France le beurre, la crème et le vin en constitueront toujours les bases.

Les conjurations, lors même qu'elles réussissent, ont le plus souvent de très funestes conséquences, parce qu'elles se font presque toujours contre le tyran et non contre la tyrannie.

C'est un insupportable abus de l'autorité paternelle que de vouloir imposer aux générations neuves les radotages des générations vieillies que nous sommes.

On croit que les féministes trop radicales haïssent les hommes mais ce qu'elles détestent en réalité ce sont les femmes qui savent vivre avec eux.

La seule façon de défendre ses idées et ses principes est de les faire connaître.

Un grand nombre de physiciens et de chimistes étrangers s'occupent dans ce moment de recherches sur la fixation de l'air dans les corps et sur les émanations élastiques qui s'en dégagent, soit pendant les combinaisons, soit par la décomposition et [...] ► Lire la suite

Le vin est senti par la nation française comme un bien qui lui est propre, au même titre que ses trois cent soixante espèces de fromage et sa culture.

Il n'est pas deux individus sur la terre qui aient ou qui puissent avoir les mêmes idées que leur dieu.

Nous voilà au fond du paradoxe de l'acculturation. Comment se faire admettre d'un peuple sans adopter sa mentalité ? Mais si vous adoptez cette mentalité, au nom de quoi pourriez-vous le convertir à vos idées ? N'est-il pas autorisé à [...] ► Lire la suite

C'est jamais inintéressant de prendre une bonne claque sur ses propres idées reçues.

La France ne se diminue pas quand libre de toute visée impérialiste et ne servant que des idées de progrès et d'humanité, elle se dresse et dit à la face du monde: «Je vous déclare la paix».

Protéger la jeunesse contre l'attraction du monde extérieur, mobiliser les cadres autour des valeurs soviétiques, c'est cela la tâche de l'intelligentsia. Si les écrivains, dont le prestige est grand en URSS, se détournent des ces tâches, s'affichent comme des représentants des modes ou des idées occidentales, c'est l'ensemble des convictions soviétiques qui en sera affaibli.

Les idées n'ont pas d'odeur.

Quand on est un artiste, on capte certaines choses qui sont dans l'air. Vous le ressentez simplement. Ce n'est pas comme si on s'asseyait et qu'on se disait : "Que puis-je faire pour tout chambouler ?" Vous avez des idées, et puis les idées alimentent une histoire, et l'histoire prend forme.

Si votre réalité est la même que ma réalité, alors vous êtes en difficulté.

La mort est peut-être la seule réalité qui a une signification quand on sort du cauchemar de la vie...

Je pense quand on a la chance d'être à un niveau professionnel, encore une fois presque économique dans ce métier, qu'il est intéressant, même honnête à la limite d'aider les jeunes metteur en scéne dans leurs premier film.

La même femme est presque toujours la même femme ; le même plat n'est jamais le même plat.

Nous devrions garder le silence sur ceux qui sont au pouvoir ; en dire du bien implique presque de la flatterie ; dire du mal d'eux de leur vivant est dangereux, et quand ils sont morts, c'est lâche.

La conscience en réalité se trouve prise entre deux contradictions : ou le bien, sommé d'être bon à tout prix, se niera lui-même, ou le bien, plus soucieux de survivre sera provisoirement infidèle à soi.

Il me semble, Monsieur, que vous devez être assez rarement compris, car vos paroles vont plus loin que les idées ordinaires. Les choses que vous dites paraissent venir d'un monde étranger que ne connaîtrait personne.

Ne vous imaginez pas arriver à améliorer quelqu'un en soulignant sans arrêt ses imperfections, en le traitant d'incapable, de menteur, de malhonnête, car à ce moment-là, il ne fait plus d'efforts. Puisque vous vous êtes déjà formé sur lui une opinion définitive, pourquoi ferait-il des efforts ?

Les hommes ne parleraient pas tant du ciel, si ce port fantôme les attendait vraiment au terme de leur odyssée. Le ciel n'a de réalité que celle de notre mal qui l'appelle.

Les idées sont comme les jolies filles : elles peuvent aussi mal tourner.