Citation de Rex Desmarchais sur Ensemble, Autre et Mémoire

Les bons écrivains sont ceux qui utilisent un langage efficace. C'est-à-dire clair et précis.

La mémoire est toujours aux ordres du coeur.

Les leçons du processus de paix sont claires ; quoi que la vie nous réserve, nos réponses individuelles seront d'autant plus fortes pour travailler ensemble et partager la charge.

Les hommes ont inventé le langage pour leur satisfaire leur envie de se plaindre.

Pour le colonisé, tous les Européens des colonies sont des colonisateurs de fait. Et qu'ils le veuillent ou non, ils le sont par quelque côté : par leur situation économique de privilégiés, par leur appartenance au système politique de l'oppression, par leur participation à un complexe affectif négateur du colonisé.

Plus je me remémore, plus le vécu d'autrefois s'enrichit et se diversifie, comme si la mémoire ne s'épuisait pas.

Israël a la mémoire de ses malheurs, et si Israël n'avait pas sa foi, il ne serait peut-être plus que la mémoire de ses malheurs.

La mémoire est une fiction. Elle est comme une mosaïque, faite de tessons.

L'être humain est une réalité complexe qui inscrit dans son environnement une nécessaire diversité.

Le rock, le jazz, ce n'est rien d'autre qu'une traduction des sons hideux et irrationnels de l'environnement industriel en langage musical.

La mémoire est la tourmenteuse des jaloux.

La lutte de l'homme contre le pouvoir, c'est la lutte de la mémoire contre l'oubli.

L'élégance n'attire pas les yeux de quelqu'un, elle reste dans la mémoire de quelqu'un.

Nos défauts et nos infirmités ne sont pas ridicules en eux-mêmes, mais ridicule est l'effort que nous déployons pour les dissimuler.

Celui qui a une mauvaise mémoire répètera toujours les mêmes erreurs.

Parfois, j'ai gardé mes sentiments pour moi, parce que je ne trouvais aucun langage pour les décrire.

Quand un cadre rencontre un cadre, ils se comparent.

Le langage du corps est la clé qui peut déverrouiller l'âme.

On dit que le ridicule tue. Est-ce vrai ? Pas du tout! Regardez autour de vous, il n'y a que des gens bien portants.

Nous sommes destinés à vivre ensemble sur le même sol de la même terre.

Vouloir écrire l'amour, c'est affronter le gâchis du langage : cette région d'affolement où le langage est à la fois trop et trop peu, excessif (par l'expansion illimitée du moi, par la submersion émotive) et pauvre (par les codes sur quoi l'amour le rabat et l'aplatit).

Comme dit un cadre du Parti communiste après une élection : Ça me laisse sans voix !

Pour qu'une liaison d'homme à femme soit vraiment intéressante, il faut qu'il y ait entre eux jouissance, mémoire ou désir.

La mémoire de l'homme est sélective, pour certains faits, il la perd très facilement.

La fonction du langage n'y est pas d'informer, mais d'évoquer.

Les convenances c'est une barrière chimérique, c'est un ensemble de règles dont la définition est laissée à la discrétion de chacun.

L'arbre qui fait verser aux uns des larmes de joie n'est aux yeux des autres qu'une chose verte qui se dresse en travers du chemin. Certains ne voient dans la nature que ridicule et difformité ; d'autres, c'est à peine s'ils voient la nature. Mais aux yeux de l'homme d'imagination, la nature est l'imagination même.

Quand les hommes sont ensemble ils s'écoutent, les femmes et les filles se regardent.

Garth  : Attention regarde pas, Stacy !

Wayne  : Oué, ou ça ? ... Oh, merde elle m'a gauler les yeux !

Garth  : Oohaahh... Robot touffe.

Stacy  : J'ai un p'tit quelque chose pour toi !

Wayne  : Stacy, on s'est séparé depuis [...] ► Lire la suite

C'est tellement complexe un homme et, jusqu'au dernier instant, tellement inachevé !