Citation de Maurice Merleau-Ponty sur Rien, Dire et Dit

Si tout le monde te dit que tu es con, il est temps de manger du foin.

Homme, tout affronter vaut mieux que tout comprendre. La vie est à monter, et non pas à descendre.

On arrivera bien, finalement, à réduire la semaine de travail de façon que chacun puisse cumuler trois emplois différents tout en conservant ses week-ends libres.

Manger, s'habiller et se marier, chacun à son plaisir.

La logique mène quelque part. Rigoureuse, elle a conduit assez souvent la politique à améliorer le sort des hommes en les faisant mourir.

La bonne foi est une vertu essentiellement laïque, que remplace la foi tout court.

Ce qui change le monde, c'est la connaissance. Rien d'autre, rien ne peut transformer le monde.

Le centre de gravité de tout parallélogramme se trouve sur la droite joignant les points médians des côtés opposés.

L'histoire nous prouve que, seuls, ont fait de bonnes révolutions ceux qui n'avaient rien à y gagner.

Qui saura peser ce qu'il entre du comédien dans tout homme public toujours en vue ?

Ne jugez plus rien de ce qui vous arrive.

Si je hais les indifférents, c'est aussi parce que leurs pleurnicheries d'éternels innocents me sont insupportables. Je demande des comptes à chacun d'eux sur la façon dont il a accompli la tâche que la vie lui a assignée et lui assigne quotidiennement, sur ce qu'il a fait et, surtout, sur ce qu'il n'a pas fait.

La bonne humeur a quelque chose de généreux : elle donne plutôt qu'elle ne reçoit.

Les livres peuvent être aussi de faux amis, aussi trompeurs que les autres ; tout dépend de l'esprit dans lequel ils ont été écrits.

Le soleil brille pour tout le monde.

Pour s'interdire tout espoir de fuite, ils formèrent une barrière continue sur tout l'arrière du front avec les chariots. Ils y firent monter leurs femmes, qui tenant leurs mains ouvertes et versant des larmes, suppliaient ceux qui partaient au combat de ne pas faire d'elles des esclaves des romains.

La vie est disponible seulement dans le présent. C'est pourquoi nous devons marcher de manière à ce que chaque pas puisse nous amener à l'ici et au maintenant.

L'amour des mots est en quelque façon nécessaire à la jouissance des choses.

Il est rare qu'on dise à un journaliste : « N'écris rien là-dessus » ou : « Ne parle pas de ça. » Ils savent très bien ce qu'ils sont censés faire et ne pas faire sans qu'on ait besoin [...] ► Lire la suite

L'histoire contemporaine a "démanichéisé" chacun d'entre nous.

La liberté réside dans l'adoration. La liberté de ne rien retenir, qui projette l'être au royaume elliptique de l'amour.

Les hommes sont si différents. Peu importe ce qu'on en dit, c'est vraiment leur ambition qui passe au-dessus de tout le reste, alors que les femmes cherchent toujours le truc qui les fera se sentir un être complet, pas l'attribut de quelqu'un, pas un accessoire.

S'il y a un plat universel, ce n'est pas le hamburger mais bien la pizza, parce qu'elle se limite à une base commune - la pâte - sur laquelle chacun peut disposer, agencer et exprimer sa différence.

On joue avec le langage comme un enfant joue aux cubes. Mais aux cubes, impossible de faire quelque chose de nouveau : on ne peut construire que des figures fixes quelle que soit la manière dont on les dispose.

S'il n'est pas réconfortant, il est en tout cas flatteur de penser qu'on mourra sans avoir donné toute sa mesure.

Les années ne passent pas chaque année mais tous les dix à quinze ans. Pendant une dizaine ou une quinzaine d'années, on a l'impression d'avoir le même âge ; puis brusquement on vieillit d'un seul coup.

L'envie ordinairement détruit tout ce qu'elle ne peut acquérir.

Elle me serrait contre elle et voulait aller plus loin ; mais je n'étais qu'un collégien de quatorze ans et j'étais terrorisé. Je ne cessais de répéter : « Non, non, non ! » J'étais encore puceau. Oh, bien sûr, [...] ► Lire la suite

Pour faire face à de nouveaux publics, nous devons tout d'abord être en mesure de faire face à des sièges vides.

La mort est douce : elle nous délivre de la pensée de la mort.