Citation de Pierre Baillargeon sur Entre, Deux et Après

Si quelqu'un devient un emmerdeur après avoir remporté des victoires, c'est qu'il l'était déjà avant.

La conversation est un art. La preuve : d'aucuns en vivent ou en ont vécu (grassement ?).

Un seul grain de riz peut faire pencher la balance. Un seul homme peut faire la différence entre victoire et défaite.

Il y a trois sortes d'êtres au langage mystérieux : Les plus aisés à comprendre sont les fous Puis viennent les polytechniciens Et enfin les comptables.

Sur les eaux rouges de l'Ogooué, la pinasse glissait entre des écorces flottantes : troncs d'arbres, ou caïmans ?

Il est effrayant de penser que cette chose qu'on a en soi, le jugement, n'est pas la justice. Le jugement, c'est le relatif. La justice, c'est l'absolu. Réfléchissez à la différence entre un juge et juste.

A la source de toute connaissance, il y a une idée, une pensée, puis l'expérience vient confirmer l'idée.

La France, le plus beau royaume après celui du ciel.

Nous n'apercevons pas, entre le sens commun et la science, la grande différence qu'on a voulu y voir parfois.

Tout était beau, parfait. On était quatre, ma soeur, mon père, ma mère et moi et c'est vrai que la mère c'est le noyau de la famille. La mère part et puis la famille explose.

Leurs doigts se touchent
Presque, mais dans le rien de cet écart
S'ouvre l'abîme entre être et apparence.

Je pourrais épouser une femme si elle était prête à m'accompagner jusqu'à la fin. Ça aurait un sens. Cinquante ans après Nathalie que j'adore, la boucle serait bouclée.

Il arrive que l'on se fréquente soi-même, entre un rêve éveillé et un bouquet de désespoir.

J'ai l'impression de vivre à une époque où il y a très peu de distinction entre le personnel et le professionnel.

Les ministres, c'est comme les trous dans le gruyère. Plus il y a de gruyère, plus il y a de trous ; et puis plus il y a de trous, bah moins il y a de gruyère.

S'il ne meurt aujourd'hui, je puis l'aimer demain.

C'est assez facile de faire un film en Chine. Il y a quelques années, je suis entré dans le bureau et leur ai fait savoir que je voulais faire un film intitulé "Red Cliff" et ils étaient tellement excités. Ils ont dit: "Faisons-le !" C'est si simple.

Quand tu montes dans un ascenseur... tu penses. A des tas de choses; à des créations, à des gens, à des souvenirs... Donc on est jamais seul spirituellement! Mais physiquement, "dans l'enveloppe", si je suis seul... eh bien... je suis [...] ► Lire la suite

Pensée philosophique : entre le premier cri et le dernier râle, il n'y a qu'une suite de mots sans importance !

La femme moderne a un pied dans le XIXe siècle, un pied dans le XXe. Elle a deux faces comme Janus et se trouve perpétuellement divisée entre les deux moitiés de sa personnalité.

L'évolution donne l'être humain. L'être humain, après un long et douloureux processus, donne l'Humanité.

Le devoir est un mot que je n'aime pas: il y a l'écriture et puis il y a la vie, avec ses horreurs, ses injustices. L'un et l'autre ne peuvent être liés qu'à condition de faire de la vie et de ses catastrophes une écriture.

Vous appréciez la chose pour laquelle vous vous battez, mais vous apprenez ensuite à apprécier le temps qu'il faut pour le faire et le temps dont vous disposez. Les deux sont précieux.

L'adolescence est le temps où il faut choisir entre vivre et mourir.

Dans les discours, il y a une confusion constante entre les termes « héros » et « victimes ».

L'infini n'est autre que le va-et-vient entre ce qui s'offre et ce qui se cherche.

Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit.

Il entre dans toutes les actions humaines plus de hasard que de décision.

Je ne déteste pas ces gens prolixes, capables à eux seuls de mener une conversation et qui vous épargnent la peine d'y prendre part.

La recherche patiente et sans fadeur d'un bonheur partagé entre tous reste une idée neuve à la télévision comme... ailleurs.