Citation de Jean Giono sur Univers, Sacré et Manteau

Tu n'es jamais en sécurité. Peu importe qu'il y ait beaucoup de monde autour de toi, peu importe que l'endroit te paraisse tranquille, peu importe ce qu'on te dit, peut importe ce que tu crois. Tu n'es jamais en sécurité.

La télévision c'est le monde qui s'effondre sur le monde, une brute geignarde et avinée, incapable de donner une seule nouvelle claire et compréhensible.

Etre artiste, c'est prendre un petit bout du monde malade en réparation chez soi.

Toutes les drogues dans le monde ne nous sauveront pas de nous-mêmes.

Dans un monde d'abondance, personne, pas une seule personne, devrait avoir faim. Mais près d'un milliard n'ont toujours pas assez à manger. Je veux voir la fin de la faim partout dans ma vie.

On a bien le droit de pleurer et de sourire en même temps. C'est parce qu'on accepte le monde et qu'on décide de l'aimer de toutes ses forces.

Il n'y a que deux maux bien réels dans le monde : le remords et la maladie ; le reste est idéal...

Tout le monde ne naît pas avec les dons d'éducateur, mais tout le monde est parent.

La liberté n'est rien quand tout le monde est libre.

Le monde de l'entreprise est tout sauf un espace démocratique.

Il ne comprenait pas pourquoi je perdais mon temps et mon argent à l'Académie, alors que visiblement je n'avais aucune envie de devenir un artiste. Pourquoi faire perdre son temps à tout le monde si je ne travaillais pas, si [...] ► Lire la suite

C'est le rêve de tout créateur un peu sérieux de s'inscrire contre le temps qui passe et d'imaginer qu'il pourra rester quelque chose de son oeuvre.

Celui qui obtient des richesses et des honneurs par des troubles et la perversité n'est dans le monde qu'un misérable qui respire du vent.

La science est comme une maladie, une maladie qui progresse en transformant le monde et en le dévorant.

Voir un univers dans un grain de sable,
Et un paradis dans une fleur sauvage,
Tenir l'infini dans la paume de la main,
Et l'éternité dans une heure.

La France a résumé en trois mots les choses qui sont essentielles à mes yeux, la Liberté, l'égalité, la Fraternité. Et c'est cela le legs de la France au monde, car ces trois valeurs sont des valeurs d'humanité, du monde [...] ► Lire la suite

Je ne veux tenter de représenter le monde des vivants dans ce qu'il a de beau, mais aussi de fragile et précieux.

La légion d'honneur ? A partir d'un certain âge, il faut disposer d'un sacré piston pour ne pas l'avoir.

Quand je lève les yeux vers vous on dirait que le monde tremble.

Malheur au monde à cause des scandales ! Il est fatal, certes, qu'il arrive des scandales, mais malheur à l'homme par qui le scandale arrive !

Une aveugle n'a pas douze ans, elle n'a pas dix-huit ou mille ans. Elle vit dans un monde où les instants sont chargés d'éternité.

Même les bons diables envoient du monde en enfer !

Les bons moments venaient toujours après la pluie... en petite culotte, jupon brodé... les plus beaux yeux du monde sont ceux de l'amour. Et je parle surtout du physique, ce par quoi tout commence et tout s'achève.

Si le Créateur n'avait pas tout ordonné pour le mieux, du moins avait-il accordé un don inestimable aux animaux, en les privant de la faculté inquiétante de réfléchir sur l'avenir.

Le monde entier est un cactus Il est impossible de s'asseoir.

A partir du moment où quelqu'un devient conscient de soi, il a un souvenir du monde et de l'histoire de son temps dont il doit se méfier. Car, ce n'est pas un souvenir exact, c'est même la pire et la plus dangereuse des sources.

Le monde est un interminable défilé de symboles.

On peut dire du monde que c'est en se désintégrant qu'il s'organise. Voici une idée typiquement complexe. Dans quel sens ? Dans le sens que nous devons unir ensemble deux notions qui, logiquement, semblent s'exclure : ordre et désordre.

Chacun, en Europe(s), souhaite, au mieux, rejoindre le nouveau monde ; au pire, en suivre les aventures à la télévision.

- N'oublie jamais que tu es juif, disait sa mère à Alain Finkielkraut.
- N'oublie jamais d'où tu viens, me répétaient en écho mes parents;
Cela voulait dire : reste modeste et surtout ne nous renie pas. Je rétorquais :
- On appartient au monde qu'on a fait, pas celui d'où on vient.