Citation d'Anna Gavalda sur Soi, Seul et Émotions

Accepter que l'être qui a été et sera encore pour soi un refuge et un bien devienne parfois une chaîne, peut-être est-ce l'unique moyen de rendre au couple une certaine grandeur ?

Tout être humain a le droit d'être en contradiction avec lui même.

Un seul sport n'a connu ni arrêts ni reculs : le football. A quoi cela peut-il tenir sinon à la valeur intrinsèque du jeu lui-même, aux émotions qu'il procure, à l'intérêt qu'il présente ?

Je continue à croire que ce monde n'a pas de sens supérieur. Mais je sais que quelque chose en lui a du sens et c'est l'homme, parce qu'il est le seul être à exiger d'en avoir.

Combattre le mal par le bien est honorable, lui résister par le mal est funeste.

Un ami ressemble à un habit. Il faut le quitter avant qu'il ne soit usé. Sans cela, c'est lui qui nous quitte.

Si vous gardez une chose sept ans, vous êtes sûr de lui trouver une utilisation.

La connaissance de soi est le premier pas vers la maturité.

Aux extrêmes périls, peu sert la connaissance.

Tout homme est un livre où Dieu lui-même écrit.

Plus vous trouverez de raison dans un homme plus vous trouverez en lui de probité.

Il ne sert à rien de fermer les yeux si l'esprit continue de voir.

La mode est un tel conte de fées et c'est un tel fantasme. Et il s'agit de métamorphose et d'une sorte de changement de soi et de jouer un rôle que vous voulez que les gens voient.

Aussi ne saura-t-il jamais comme je l'aime, et celà non parce qu'il est beau mais parce qu'il est plus moi-même que je ne le suis.

Je pense qu'un acteur peut réellement rassembler des moments, des souvenirs et des émotions pour son prochain personnage. C'est donc un travail constant.

Exilé. Personne qui sert son pays en résidant à l'étranger, sans être pour autant ambassadeur.

Le réel nous sert à fabriquer tant bien que mal un peu d'idéal. C'est peut-être sa plus grande utilité.

Le crayon de Dieu lui-même n'est pas sans gomme.

Si l'image que l'on se fait de soi contient des éléments qui ne cadrent pas avec la réalité, il vaut mieux s'en débarrasser, aussi difficile que cela puisse être.

Aujourd'hui, l'homme n'a qu'à appuyer sur un bouton et le monde lui appartient. Pourtant il se sent désespéré.

Le goût de la possession n'est qu'une autre forme du désir de durer ; c'est lui qui fait le délire impuissant de l'amour.

C'est la passion qu'il y a dans un bisou qui lui donne toute sa douceur ; c'est l'affection que l'on met dans un bisou qui le sanctifie.

Il n'avait pas touché à son dîner. Olympia n'ayant pas découpé le morceau de poulet de Max, celui-ci continuait à dévorer des pommes de terre. Il avait faim. Et les grandes personnes lui paraissaient parfois bien compliquées.

A quoi ça sert les émotions pour soi tout seul ?

L'Amour ne cherche pas à se plaire à Lui-même,
Ni de lui-même n'a souci :
C'est à autrui qu'il sacrifie son aise,
Qu'il fait un Ciel malgré l'Enfer.

On ne brise pas sa coquille de l'extérieur en la projetant avec force contre les parois de ce monde. Lui seul peut la briser qui, reprenant vigueur et vérité, peut la faire éclater de l'intérieur.

Je voulais être un homme : j'acceptais d'aller acheter la viande, mais c'était aux filles de la porter. L'homme doit être fort, actif. C'est lui qui doit assurer la subsistance des femmes et les protéger. Quelle foutaise !

Mais la beauté de l'amour, c'est l'interpénétration de la vérité de l'autre en soi, de celle de soi en l'autre, c'est de trouver sa vérité à travers l'altérité.

Il est des sourires qui ne savent qu'avouer la tristesse du coeur.

On n'a pas trop de soi pour penser à soi.