Citation de Georges Feydeau sur Travail, Mère et Père

Tous les comités de miss sont aux femmes la liberté et le bonheur de leur plus belle expression : « Au nom de la beauté de toute femme ».

L'oeuvre de l'homme dans la reproduction est courte. Celle de la femme dure neuf mois.

Au fond, la femme, je le vois partout, n'est occupée que de l'homme et de l'humanité de l'homme. La femme : deux paires d'ailes autour d'un phallus.

Rien que de penser à ces années de carême, il se force à engouffrer le maximum de nourriture dans la panse. Ça se conçoit, mais ça présente un danger plus ou moins lointain. Trop ou trop peu, au finish on en crève.

Le coeur d'une mère est le thermomètre des sentiments de ses enfants.

Les hommes qui ne parviennent pas à être maîtres chez eux et qui ne sont pas le principal objet de sollicitude de leur femme sont toujours des malchanceux.

On peut, à la rigueur, parvenir à la jouissance sans acquitter le prix d'un travail rude et pénible, mais non pas à la joie, cette "merveilleuse étincelle divine".

L'homme n'a pas la force de dire ce qu'à vingt ans son coeur n'a pu concevoir.

Un homme qui veut séduire une femme doit franchir des montagnes, une fille qui veut séduire un homme n'a qu'une cloison de papier à franchir.

Une femme a absolument besoin de deux amies dans la vie : une à qui parler et l'autre pour lui fournir le sujet de la conversation.

Une fois mariée, la femme se fane. Elle n'a plus ni jolité, ni coquetterie. Elle ne se soigne plus. Elle s'habille pour vivre dans l'arrière-boutique.

La propriété foncière est mère d'inégalité et de brutalité.

Une femme n'a que l'âge qu'elle paraît avoir.

Une femme qui n'a jamais vu son mari pêcher à la ligne ne sait pas quel homme patient elle a épousé.

Une mère ne voit jamais le vilain petit canard dans sa nichée de poussins.

Il faut avoir plus de force dans les yeux que dans les sentiments.

L'oisiveté est la mère de toutes les pensées.

Quand vous êtes mère, vous n'êtes jamais vraiment seule dans vos pensées. Une mère doit toujours penser à deux fois, une fois pour elle et une fois pour son enfant.

La société basée sur la production est seulement productive, pas créatrive.

Ma définition de dur à cuire est que je suis une force de la nature et un véritable esprit. Je l'admets moi-même, et cela semble vain de le dire, mais je le suis.

Tandis que l'homme devient un être humain par l'affirmation de lui-même, la femme le devient en renonçant à elle-même.

Une femme doit toujours s'habiller pour qu'on se souvienne d'elle, pas simplement pour qu'elle se fasse remarquer.

Nulle femme n'est exceptée ; elle est accusée, arrêtée, & détenue dans les cas déterminés par la Loi. Les femmes obéissent comme les hommes à cette Loi rigoureuse.

Privés d'un travail valorisant, les hommes et les femmes perdent leur raison d'être ; ils deviennent fous, furieux.

C'est vrai que Lucien n'est peut-être pas un génie mais Amélie l'aime bien. Elle aime sa façon de saisir les endives comme si c'étaient des objets précieux qu'il devait manipuler avec respect. C'est sa manière à lui de manifester son amour du travail bien fait.

La femme psychotique ressort du placard lorsque je ne travaille pas, lorsque je ne fais rien, je deviens folle.

Ayez une éthique de travail maladive. Vous n'avez pas à avoir du talent pour exceller aussi longtemps que vous mettez le temps dans votre métier pour être le meilleur.

La caresse est la mère de tous les vices.

Qu'est-ce que je vais penser des autres femmes, maintenant que je sais que ma mère peut mentir !

À force de coiffeurs, la fiancée devient chauve.