Citation de Marcel Mithois sur Hommes, Bois et Facilement

La civilisation, la société et les moeurs sont comme un chapelet dont le noeud est la croyance à l'immortalité de l'âme ; ôtez le noeud, tout s'en va.

Pour ma part, j'aimerais participer à un mouvement qui encouragerait les hommes à plus de faiblesse. Le droit à la faiblesse, le droit à la passivité, le droit au non-agir. Pourquoi les hommes doivent-ils toujours être forts ? Nous ne [...] ► Lire la suite

Une nation qui produit de jour en jour des hommes stupides achète à crédit sa propre mort spirituelle.

L'art de la guerre est de détruire les hommes comme la politique est l'art de tromper.

La vieillesse est l'âge où les hommes s'occupent davantage de leur nourriture que de la serveuse, même si elle est jolie.

On devrait décorer quiconque attendrait l'âge de soixante ans. La vanié des hommes est telle que la plupart d'entre eux pratiqueraient la sobriété et la sagesse dans l'espoir de devenir vieux et d'avoir la croix d'honneur.

La première et la plus simple émotion découverte par l'esprit humain est la curiosité.

La radio et la télévision fabriquent des grands hommes pour de petites gens.

Il ne peut s'agir pour nous de transformer la propriété privée, mais seulement de l'anéantir ; ni de masquer les antagonismes de classes, mais d'abolir les classes ; ni d'améliorer la société existante, mais d'en fonder une nouvelle.

Il faut plutôt trouver son naturel quand on est un mec comme moi, d'être soi-même le plus possible.

Souvent les gens prennent leurs propres lacunes pour celles de la société qui les entoure, et cherchent à réformer ladite société parce qu'ils sont incapables de se réformer eux-mêmes.

La violence ne vient pas de l'Etat, elle vient de la société elle-même.

Une femme doit avoir trois hommes dans sa vie : - un de soixante ans pour le chèque ; - un de quarante ans pour le chic ; - et un de vingt ans pour le choc.

Les grands hommes ne naissent pas dans la grandeur, ils grandissent.

Quand un peuple refuse un progrès facile à mettre en oeuvre, quand un véhicule poussé par dix hommes reste sur place, quand un enfant s'avachit devant la télévision pendant des heures, on découvre, médusé, l'effroyable emprise de l'immobile.

Au lieu de s'inquiéter de ce qui se passera demain, les hommes feraient mieux de s'interroger sur ce qu'ils font aujourd'hui.

Que vous soyez musulman, chrétien ou juif n'a pas d'importance. Si vous croyez en Dieu, vous devriez penser que chaque être humain fait partie d'une seule et même famille.

Les hommes meurent, tout le temps ; ils sont fatigants. Les livres ne meurent jamais.

S'il est naturel de tuer, comment se fait-il que les hommes doivent s'entraîner pour apprendre comment faire ?

Nous déshabillons les hommes et les femmes, nous ne les habillons plus.

La société changera quand la morale et l'éthique investiront notre réflexion.

La décadence d'une société commence quand l'homme se demande : "Que va-t-il arriver ?" au lieu de se demander : "Que puis-je faire ?".

À la place de l'ancienne société bourgeoise, avec ses classes et ses antagonismes de classe, surgit une association où le libre développement de chacun est la condition du libre développement pour tous.

C'est après l'âge des passions que les grands hommes ont produit leurs chefs-d'oeuvre.

Les hommes se lassent d'aimer, mais ne se lassent pas de se haïr.

On ne peut devenir un saint dans le confort et la mollesse. Je doute même qu'on puisse y rester un brave homme

Le travail d'équipe, véritable brain-storming, développe hommes et idées nouvelles, en élargissant l'entreprise et en favorisant l'information.

La gloire des grands hommes est comme les ombres : elle s'allonge avec leur couchant.

Des faveurs trop facilement accordées sont peu propres à nourrir longtemps l'amour : il faut mêler à ses douces joies quelques refus qui l'irritent.

C'est ainsi : dans le flot de statues qu'elle charrie, l'histoire écrite par les hommes recrache les noms de récupérateurs, voire de faussaires, mais oublie régulièrement de citer les précurseurs véritables, ceux qui ont payé leurs convictions de leur sang ou de leur carrière.