Citation de Georges Brassens sur Mort et Peine

La mort est belle, elle est notre amie ; néanmoins, nous ne la reconnaissons pas, parce qu'elle se présente à nous masquée et que son masque nous épouvante.

La misère ne consiste pas dans la privation des choses, mais dans le besoin qui s'en fait sentir.

Le sommeil est à la mort ce que les grandes manoeuvres sont à la guerre.

Dehors, c'est froid, y'a plus d'humanité. Un homme est mort inanimé devant un immeuble inhabité. C'est la crise ! La crise ? Qui est-ce qu'elle atteint ? Toi, moi ou le suicidaire qui escalade un toit ?

L'arbre qui fait verser aux uns des larmes de joie n'est aux yeux des autres qu'une chose verte qui se dresse en travers du chemin. Certains ne voient dans la nature que ridicule et difformité ; d'autres, c'est à peine s'ils voient la nature. Mais aux yeux de l'homme d'imagination, la nature est l'imagination même.

La mort d'un rêve n'est pas moins amère que la mort, et, en vérité, elle réclame de qui l'a perdu un deuil tout aussi profond.

Dis-moi comment tu éprouves ton lit, je te dirai le mort que tu es. Dis-moi comment tu fais l'amour, je te montrerai où tu penses.

La mort c'est le meilleur moment de la vie ; c'est pour cela qu'il est préférable de le garder pour la fin.

On pourrait reconnaître aisément cette vérité à peine entrevue par le penseur, que, depuis l'huître jusqu' à l'aigle, depuis le porc jusqu'au tigre, tous les animaux sont dans l'homme et que chacun d'eux est dans un homme.

La première qualité d'un héros, c'est d'être mort et enterré.

Pour l'homme qui pense, la mort n'est pas une fin mais un commencement.

Gardez votre langue fourchue derrière vos dents ! Je ne suis pas passé par le feu et la mort pour échanger des paroles malhonnête avec un vil serpent !

Côtoyer la mort vous transforme profondément, durablement. Je suis devenu plus sensible, plus tolérant, plus ouvert aux autres.

Perdre le désir, une sorte de mort lente.

Singulier monde, que celui du rêve ! Les pensées, les paroles intérieures, en dedans, se pressent, fourmillent. Tout ce petit monde se hâte de vivre avant le réveil, qui est sa fin, sa mort à lui.

Si vous n'êtes pas capables d'un peu de sorcellerie, ce n'est pas la peine de vous mêler de cuisine...

La mort s'est tellement rapprochée qu'on tient compte d'elle même pour de toutes petites décisions, savoir, par exemple, s'il vaut encore la peine ou non de se faire plomber une dent.

Et mort on n'est pas mieux dans l'or que dans la boue.

Le mort ni le prisonnier n'a plus ni ami ni parent.

Requérez le témoignage de quatre d'entre vous contre les femmes soupçonnées de fornication. S'ils témoignent contre elles, enfermez-les dans vos demeures jusqu'à ce que mort s'en suive.

Tristes désirs, vivez donc contents,
Si le temps finit chose si dure,
Il finira la peine que j'endure.

La mort d'une personne est une tragédie, mais la mort d'un million de personnes n'est qu'une statistique.

- De quoi est-il mort ? - De toute façon, on ne savait déjà pas de quoi il vivait.

L'amour a de la peine quand deux coeurs qui s'éprennent ne se comprennent.

Les uns vivent de la mort des autres, les autres meurent de la vie de quelques-uns.

Le bonheur est une chose tellement fragile, de nos jours. On dirait qu'il y en a à peine assez pour tout le monde.

On ne devrait jamais condamner un homme à mort parce que nous ne savons pas ce qu'est la mort.

La mort n'a rien de tragique. Dans cent ans, chacun de nous n'y pensera plus.

La bureaucratie réalise la mort de toute action.

Mon coeur cri de douleur.
Il hurle mes souffrances,
Mais tu ne les entends pas.
Les entendras tu un jour ?
Avant qu'il ne soit trop tard ?
Que la mort me prenne
Et m'emporte pour toujours ?