Citation de Maurice Toesca sur Mort, Entre et Différence

Ce n'est pas faux de dire que le temps guérit toutes les blessures, au niveau physique la guérison commence instantanément et c'est notre corps qui fait le travail. Mais lorsqu'il s'agit des relations humaines certaines blessures se cicatrisent en une [...] ► Lire la suite

Quel homme je suis ! Quel homme je suis ! Je la tourmente jusqu'à la mort et moi avec.

Si nous tenons à un pied de terre, pourquoi les hommes se donneraient-ils de la peine pour nous ?

Ma mort est comme une sentinelle, lasse de tout ce qu'elle a pris.

Consentir à autrui le pouvoir de vie et de mort sur soi, ou se croire si au-dessus de tout qu'on puisse décider du prix de telle ou telle vie, c'est quitter toute dignité et laisser le mal devenir une valeur.

Je pense que la mort est la plus merveilleuse invention de la vie. Elle purge le système de ces vieux modèles qui sont obsolètes.

La mort n'est rien, mais vivre vaincu et sans gloire, c'est mourir chaque jour.

Déjà dans des milliers de familles règnent la mort et la désolation, les lamentations et la misère. Le sang d'innombrables êtres humains, même non combattants, élève un poignant cri de douleur, spécialement sur une nation bien-aimée, la Pologne.

La vie inspire plus d'effroi que la mort : c'est elle qui est le grand inconnu.

Un homme qui réussit son suicide est bien au-delà de la mort car il s'est mesuré à Dieu, en choisissant son heure, et a eu le dernier mot.

Tant que l'objet que nous désirons n'est pas là, il nous paraît supérieur à tout ; à peine est il à nous, nous en voulons un autre et notre soif reste la même.

La gloire n'est due qu'à un coeur qui sait souffrir la peine et fouler aux pieds les plaisirs.

Le vin est le symbole et le moyen de la communion sociale : la table entre tous les convives établit le même niveau et la coupe qui y circule nous pénètre envers nos voisins, d'indulgence, de compréhension et de sympathie.

Depuis dix ans, il y a un recul apparent de civilisation : Venise enchaînée, la Hongrie garrottée, la Pologne torturée ; partout la peine de mort.

Le fils est la mort du père, c'est certain, mais pour le grand-père, le petit-fils est une sorte de renaissance ou de revanche.

La vie n'est que la mort qui vibre.

Souvent la différence entre un bon mariage et un mariage raté ne tient qu'à deux ou trois choses, qu'on dit chaque jour ou qu'on ne dit pas.

Celui qui se fait bête se débarrasse de la douleur d'être homme.

Tu ne luttes point contre la mort en ensevelissant les cadavres.

On dit que la mort est préférable à la honte, mais il faut rapidement ajouter que si la honte porte des fruits, la mort n'en porte pas.

Personne ne peut savoir si le monde est fantastique ou réel, et non plus s'il existe une différence entre rêver et vivre.

Quand vous êtes mort et que quelqu'un crie "Debout là-dedans, c'est l'heure de se lever", c'est difficile d'enfiler ses pantoufles.

L'homme n'emporte dans la mort que ce qu'il renonça à posséder dans la vie.

Je ne veux plus attendre ton coup de téléphone, je ne veux pas m'empêcher de tomber amoureuse, j'veux pouvoir coucher avec qui je veux quand je veux et sans scrupules. J'ai réfléchi, puisque ce que nous vivons n'est pas réel, [...] ► Lire la suite

Ils m'ont toujours fait de la peine ceux qui écoutent une cornemuse... sans être écossais.

La méditation de la mort est hypocrite puisque c'est une manière morose de vivre.

La mort n'est pas une chose si sérieuse ; la douleur, oui.

Qui court après les souliers d'un mort risque fort d'aller nu-pieds.

Un véritable homme de lettres, à la pensée de sa mort est triste, moins de mourir, que de ne pouvoir concevoir sur la mort ne fut-ce qu'une seule pensée originale.

Quelques esprits sont étonnants pour garder ainsi leur simplicité primitive, de même qu'un cyprin doré d'âge patriarcal garde apparemment jusqu'à sa mort son illusion de jeunesse qui lui fait croire pouvoir nager en ligne droite au delà du bocal qui le renferme.