Citation de Christine Latour sur Vie, Gens et Femmes

Le bonheur est une récompense qui vient à ceux qui ne l'ont pas cherchée.

Le mauvais temps semble toujours pire lorsqu'on le regarde à travers une fenêtre.

La vie se joue souvent en deux manches: dans un premier temps, elle t'endort en te faisait croire que tu gères, et sur la deuxième partie, quand elle te voit détendu et désarmé, elle repasse les plats et te défonce.

Les enfants étant la plupart du temps confiés à leur mère, les pères sont parfois confrontés à la difficulté de les voir.

On aime le rêve, on aime la féerie, on n'aime pas la vie ; tant pis, la vie en revanche, nous vole ce qu'on aime.

Aime la vie et la vie t'aimera. Aime les gens et les gens t'aimeront.

Personne ne peut dire de quoi l'avenir sera fait, ce que l'homme sera capable de réaliser. Et c'est bien cette inconnue, ce côté imprévisible de l'homme qui rend la vie si intéressante !

Le bonheur parfait s'use vite.

Sourire à son ennemi ne met pas fin au combat. Se divertir avec son ennemi ne met pas fin aux hostilités.

Rien n'est dramatique puisque la vie comme la mort sont deux grandes solitaires.

On s'attaque à ta vie privée ? C'est que l'on ne trouve rien à redire à tes ouvrages.

Fuis les honneurs et l'honneur te suivra : convoite la mort et la vie te sera donnée.

L'homme ne place presque jamais son bonheur dans les biens réels; il le met presque toujours dans la vanité, dans le sot plaisir d'attirer sur soi les regards et par conséquent l'envie.

Deux femmes ne s'entendent généralement bien que sur le dos d'une troisième.

Qui dit cérébral ne dit pas nécessairement intelligent. Repassez ça de temps en temps.

En me penchant sur ma vie, je me dis que je me suis plutôt bien débrouillée, même si je plonge de temps à autre dans les abîmes de la détresse.

Quand on aime vraiment, ne doit-on pas tout sacrifier au bonheur de l'être aimé.

L'amour meurtrier. L'amour infâme. L'amour funeste. Amour. Amour. Unique vie en ce monde.

Hier régnant désert, j'étais feuille sauvage
Et libre de mourir,
Mais le temps murissait, plainte noire des combes,
La blessure de l'eau, dans les pierres du jour.

Dix mesures de paroles sont descendues en ce monde ; les femmes en prirent neuf et les hommes une.

Avant pour les gosses les grands étaient des mythes, Regarde, maintenant c'est les parents qui flippent, Les temps changent.

Il n'y a pas de vrai bonheur sans qu'il s'y mêle un petit peu le sens du malheur...

Le bonheur est une petite chose que l'on grignote, assis par terre, au soleil.

L'image la plus simple de la vie organique unie à la rotation est la marée. Du mouvement de la mer, coït uniforme de la terre avec la lune, procède le coït polymorphe et organique de la terre et du soleil. [...] ► Lire la suite

Le bonheur va avec le malheur, la joie va avec la peine.

Les femmes ne suivent pas les mauvais conseils, elles les précèdent.

La vie, c'était cela: le doute lancinant, le tourment, le remords qui empêche de dormir ou qui vous réveille en sursaut. La vie c'est aussi l'image souriante et douce jusqu'aux larmes.

Le tout c'est qu'on s'explique dans la vie ; à deux on y arrive mieux que tout seul.

Le réel exil commence lorsque le présent est confisqué. Quand on est condamné à rêver le temps d'avant et attendre l'avenir.

L'attitude de l'homme devant le mystère de Dieu détermine toute sa vie sociale et culturelle.