Citation de César Oudin sur Mémoire, Non et Loup

Le marketing est une sorte de sociologie vénale, d'ethnologie de bazar dont le but est de savoir de quoi vous n'avez pas besoin et que l'on pourrait quand même vous vendre.

Dans la vie, il faut savoir relativiser.

En général, tout savoir acquis par des gens moralement frustres et faibles offre le danger de les gonfler d'orgueil.

Les plus grandes armes dans la conquête du savoir sont un esprit compréhensif et l'inexorable curiosité qui l'anime.

Pour tout savoir les gens créent des suspicions.

Ne pas savoir n'est pas recommandé, mais ne pas questionner c'est pire.

Les descriptions de femme ressemblent à des vitrines de bijoutier. On y voit des cheveux d'or, des yeux émeraude, des dents perles, des lèvres de corail. Qu'est-ce, si l'on va plus loin dans l'intimité !

Il n'y a d'autre savoir que de savoir qu'on ne sait rien, mais on ne le sait qu'après avoir tout appris.

Les plaisirs de la jeunesse reproduits par la mémoire sont des ruines vues au flambeau.

On est jamais excusable d'être méchant, mais il y a quelque mérite à savoir qu'on l'est ; et le plus irréprochable des vices est de faire le mal par bêtise.

Savoir par coeur n'est pas savoir : c'est tenir ce qu'on a donné en garde à sa mémoire.

- Bon, on ne va pas vous faire de mal, on veut juste, on veut juste savoir qui vous êtes.

- ...

- Ouais bon parlez parce que ça pourrait mal ce passer.

- J'suis Araignée Man le gardien du [...] ► Lire la suite

Gagner sa vie en jouant du piano, c'est savoir compter sur ses doigts.

Face au réel, ce qu'on croit savoir clairement offusque ce qu'on devrait savoir.

La mémoire diminue à moins qu'on ne l'exerce.

Dans la société démocratique, telle qu'elle se développe secteur par secteur, il faut de plus en plus savoir argumenter, exposer ses idées à la discussion et discuter les idées des autres.

Si le savoir est collecte et ramassage, la culture est travail de l'esprit sur soi-même.

Souvent avec la fin du travail il vous vient le souvenir de l'injustice la plus grande. Je parle du quotidien de la vie.

Dans le vaste champ de l'intrigue, il faut savoir tout cultiver, jusqu'à la vanité d'un sot.

La poésie est mémoire baignée de larmes. La musique est mémoire de la mer.

Le plus grand service qu'on puisse rendre à un être : lui apprendre de très bonne heure à savoir user de la vie.

Le souvenir des maux passés produit l'allégresse.

Voulez-vous savoir ce qui fait les bons mariages ? - les sens dans la jeunesse - l'habitude dans l'âge mûr - le besoin réciproque dans la vieillesse.

Il faut savoir se perdre pour un temps si l'on veut apprendre quelque chose des êtres que nous ne sommes pas nous-mêmes.

Si j'avais le pouvoir d'oublier, j'oublierais. Toute mémoire humaine est chargée de chagrins et de troubles.

Rire souvent et beaucoup ; gagner le respect des gens intelligents et l'affection des enfants ; savoir qu'un être a respiré plus aisément parce que vous avez vécu. C'est cela réussir sa vie.

L'homme est en effet le seul mammifère suffisamment évolué pour penser enfoncer des tisonniers dans l'oeil d'un lieutenant de vaisseau dans le seul but de lui faire avouer l'âge du capitaine.

Sur le bon chemin il faut savoir supporter les petites épreuves qui sont des occasions de mérite.

Le plaisir de penser, chose occultée par les contraintes du savoir obligatoire.

Laissez dire les sots, le savoir a son prix.