Citation d'Henry Bataille sur Art, Théâtre et Âme

Très souvent, le raciste s'aime beaucoup. Il s'aime tellement qu'il n'a plus de place dans son coeur pour les autres, d'où son égoïsme.

La langue du sage est derrière son coeur, et le coeur de l'insensé derrière sa langue.

Vous vous souciez tellement que vous sentez que vous saignez à mort avec la douleur.

L'esprit méchant et le coeur bon, voilà la meilleure espèce d'hommes.

L'intelligence n'est pas la faculté de comprendre. L'intelligence, c'est la pensée créatrice. C'est pour cela qu'il n'y a pas, qu'il n'y aura jamais, d' « intelligence artificielle ».

La pire misère du coeur n'est pas de saigner, mais d'être paralysé.

L'homme méchant ne cherche qu'à tromper, parce que son esprit et son coeur sont mauvais ; l'homme parfait est droit et juste, parce qu'il a confiance dans le ciel.

Le pays dépend bien souvent du coeur de l'homme : il est minuscule si le coeur est petit, et immense si le coeur est grand.

La vie est un rêve dont la mort nous réveille.

Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente.

Si je n'avais pas été acteur, je serais sûrement mort aujourd'hui.

"Un mort désencombre ; on lui en sait gré."

Bien que cet endroit dégageât un subtil parfum de vulgarité, on veillait à en exclure rigoureusement le comble du mauvais goût : la mort et l'échec.

Remplacer la pensée par la rêverie, c'est confondre un poison avec une nourriture.

Pour être né, l'homme est condamné à vivre jusqu'à ce que mort s'ensuive !

Et avec quelle quantité d'illusions ai-je dû naître pour pouvoir en perdre une chaque jour !

Deux démons à leur gré partagent notre vie Et de son patrimoine ont chassé la raison ; Je ne vois point de coeur qui ne leur sacrifie : Si vous me demandez leur état et leur nom, J'appelle l'un, Amour, et l'autre, Ambition.

La pensée ne doit jamais se soumettre, ni à un dogme, ni à un parti, ni à une passion, ni à un intérêt, ni à une idée préconçue, ni à quoi que ce soit, si ce n'est aux faits eux-mêmes, parce que, pour elle se soumettre, ce serait cesser d'exister.

La mort nous égale tous ; c'est où nous attendons les gens heureux : elle rabat leur joie et leur orgueil, et console par là ceux qui ne sont pas fortunés.

La pensée vole et les mots vont à pied. Voilà tout le drame de l'écrivain.

Il est un temps où le coeur exulte, il est un temps où il se referme sur lui-même, et c'est alors que la difficulté d'être commence !

Les raisons qui font naître ou mourir les sentiments sont souvent les mêmes.

Gardons-nous, pourtant, de trop céder à la tentation de la généralisation. Dans la pire des époques, sous la condition la plus vile, la femme a vu chaque année naître le printemps.

Je levais les yeux de temps en temps vers la fenêtre de la chambre. Tu t'y tenais, immobile, le regard fixé au loin. Je suis sûr que tu travaillais à apprivoiser la mort pour la combattre sans crainte. Tu étais [...] ► Lire la suite

J'honorerai Noël dans mon coeur et j'essaierai de le garder toute l'année

La mort est une coupe que tous les hommes doivent boire, et le tombeau est une porte par où ils doivent tous passer.

Jeunesse ! sois humaine, sois généreuse. Si même nous nous trompons, sois avec nous, lorsque nous disons qu'un innocent subit une peine effroyable, et que notre coeur révolté s'en brise d'angoisse.

Plus le coeur grandit, moins les paroles sont utiles.

La mort fut le premier mystère ; elle mit l'homme sur la voie des autres mystères. Elle éleva sa pensée du visible à l'invisible, du passager à l'éternel, de l'humain au divin.

On ne vit pas plus ou moins longtemps heureux. On l'est. Un point, c'est tout. Et la mort n'empêche rien - c'est un accident du bonheur en ce cas.