Citation de Fedor Dostoïevski sur Science, Aimer et Monde

L'injustice peut avoir intérêt à passer les limites : elle suscite alors des réactions dont l'excès lui donnera beau jeu.

Il faut aimer la terre, respecter ses humeurs qui donnent aussi bien la vie que ce qui l'annule.

C'est quelquefois la critique d'un critique que nous n'aimons pas qui nous fait aimer le livre critiqué.

La terre ne rend jamais sans intérêt ce qu'elle a reçu.

Vivre est comme aimer : toute raison est contre, et tout instinct robuste est pour.

Quel dommage de mourir quand il me reste tant à lire !

C'est son prochain qu'il faut aimer comme soi-même. Les autres, c'est facile. Ils sont loin.

Je m'entête affreusement à adorer la liberté libre.

J'ai d'autant plus peur de la science que je ne crois qu'en elle.

La science trouve plus facilement des remèdes que des réponses.

En cette saison printanière de l'année, quand l'air est doux et plaisant, ce serait une injure à la nature et vraiment dommage de ne pas aller dehors voir sa magnificence et partager sa façon de relier le ciel et la terre.

Sers-toi de tes rêves pour guérir, aimer ou soulager ceux qui souffrent.

C'est par l'expérience que la science et l'art font leur progrès chez les hommes.

Sans la curiosité de l'esprit, que serions-nous ? Telle est bien la beauté et la noblesse de la science : désir sans fin de repousser les frontières du savoir, de traquer les secrets de la matière et de la vie sans idée préconçue des conséquences éventuelles.

Prenez de chaque science ce qu'elle a de meilleur, comme les abeilles qui mangent de chaque fleur ce qu'elle a de plus beau, lequel engendre deux essences précieuses, l'une est porteuse de guérison pour les gens, l'autre fournit de la lumière.

Vous ferez une différence dans le monde, mais pas immédiatement. Votre première obligation est de trouver quelque chose que vous aimez faire, car si vous aimez le faire, vous le ferez bien.

La science restera toujours la satisfaction du plus haut désir de notre nature, la curiosité ; elle fournira à l'homme le seul moyen qu'il ait pour améliorer son sort.

L'homme est ainsi, il a deux faces : il ne peut pas aimer sans s'aimer.

La politique est la science des exigences.

Toute science est une connaissance certaine et évidente.

La science pourra peut-être un jour expliquer le monde, mais elle ne pourra pas pour autant lui donner sa signification.

Je peux mourir, mais je ne peux pas aimer un autre que toi.

L'homme de science ne vise pas un résultat immédiat. Il ne s'attend pas à ce que les idées qu'il avance soient facilement acceptées. Son travail est comme celui d'un cultivateur, pour l'avenir. Son devoir est de jeter les bases pour ceux qui sont à venir et de montrer la voie. Il vit, travail et espère.

La philosophie est vide si elle n'est pas fondée sur la science. La science découvre, la philosophie interprète.

Tolstoï explique quelque part dans ses écrits pourquoi, selon lui, «la science pour la science» est une conception absurde. Nous ne pouvons pas connaître tous les faits, car ils sont pratiquement infinis en nombre. Nous devons faire une sélection. Ne vaut-il pas mieux être guidé par l'utilité, par nos nécessités pratiques et surtout morales ?

Se laisser aimer, c'est aimer déjà.

La science peut guérir, comme elle peut tuer. Tout dépend de l'âme de celui qui l'utilise.

Comme fils, nous apprenons à vénérer nos supérieurs, et comme frères à chérir nos égaux. Mais c'est la paternité qui nous enseigne directement à aimer nos inférieurs.

Celui qui n'est pas capable de haïr autant qu'il peut aimer n'est pas un homme.

L'histoire de l'art est une science vivante. Une archive réapparaît et tout peut changer.