Citation de Michèle Bernier sur Monde, Dire et Reste

Le passé, c'est la seule réalité humaine. Tout ce qui est, est passé.

Le diable a pris les offrandes, mais il reste l'autel.

Deux idées fixes ne peuvent pas plus exister ensemble dans le monde moral que deux corps peuvent occuper une et même place dans le monde physique.

Vous autres, militaires, vous avez bien de la chance : quand vous gagnez les guerres, vous avez la gloire ; quand vous les perdez, vous avez le pouvoir ; et si vous trahissez, il vous reste l'honneur.

La cécité à soi-même est la chose du monde la mieux partagée.

Les droits de l'homme et les droits civiques universels ne seront respectés qu'à une condition. Il faudra que l'homme se rende compte qu'il est "responsable pour le monde entier".

- Pourquoi tout le monde part en vacances en famille ?
- Parce que c'est le seul moyen qu'on a trouvé pour être content de rentrer.

Ce que nous apprenons de l'expérience dépend du genre de philosophie que nous expérimentons.

Quand on voudra définir la philosophie du XIXe siècle, on s'apercevra qu'il n'a fait que de la théologie.

Le roman sert à entendre et percevoir une possible relation au monde qui n'est pas la plus communément identifiée et répandue.

Le seul voyage qui vaille est celui que nous faisons là où nous sommes, toutes écoutilles au vent, quand notre but n'est pas de conquérir le monde mais d'être conquis par lui.

Les rêves vivent leur vie de rêves et leur réalité naît de la nôtre comme l'ombre de la lumière.

Une geisha est l'artiste d'un monde qui n'existe pas.

Je ne vois pas un monde de demain différent du monde d'aujourd'hui. Il y a eu une accélération des techniques, mais je ne suis pas sûr que cette accélération continue au même rythme, il est bien possible qu'elle se ralentisse et que nous ayons vu des changements plus spectaculaires que ceux du prochain millénaire.

Quel est l'enseignement essentiel que doit recevoir l'enfant sinon celui qui fera qu'il possède la connaissance de la réalité humaine universelle ?

Emoticône. Le nom est aussi vulgaire que la chose. Je hais ces trucs de feignants. Au lieu d'exprimer un sentiment, on l'expédie. On appuie sur une touche et tous les sourires du monde sont pareils. Les joies, les doutes, le [...] ► Lire la suite

Le Graal est chose si sainte
Et lui si pur esprit
Qu'il ne lui faut pas autre chose
Que l'hostie qui vient dans le Graal.
Il est resté ainsi douze ans,
Sans sortir de sa chambre
Où tu as vu entrer le Graal.

Quelqu'un doit mourir pour que le reste d'entre nous accorde plus de valeur à la vie.

- Si tu es resté ici après tes 18 ans c'est pas un hasard.

- Si je suis resté ici c'est parce qu'il y avait du travail ici. C'était même plutôt intelligent de rester ici quand je pense à tous les crétins qui sont partis en ricanant, beh maintenant ils ricanent au chômage.

Je suis toujours celui que j'étais, celui que je suis, mais la question c'est de savoir ce que je deviens ! Il reste tellement de blanc à remplir, mais pour l'heure à cet instant, je suis content, peut-être même heureux ! Finalement je dois en convenir, la vie est belle !

Le monde appartient à ceux qui se lèvent de bonne heure, jusqu'à l'heure où les autres se lèvent.

Le monde n'est qu'une branloire pérenne.

Chez n'importe quel homme, il reste toujours une part de gentillesse et de pureté. Ce n'est que quand il a perdu ça qu'il a tout perdu.

Je suis né deux fois, quand j'suis venu au monde et quand l'monde est venu à moi.

Le monde se définit non seulement par ce 'pour quoi', mais aussi par ce 'contre quoi' et 'contre qui' il agit.

La mer est proche, vivante, arrogante. St-Ex et son mécanicien étaient loin de tout, dans un chaos de roches friables figées dans le sable. C'était comme ici. Le Simoun démantelé, l'avion d'Antoine, est comme un insecte séché au soleil, la carapace déchirée, les ailes cassées. Cinéma.

Placés aux deux extrémités du monde moral, le sauvage et le penseur ont également horreur de la propriété.

Tout le monde ment...

Ces enfants doivent ressentir les mêmes choses que les autres enfants. Jouer, rire et pleurer, se faire des amis, profiter des expériences ordinaires de l'enfance. Se sentir aimé, nourri et intégré par le monde dans lequel il vit, sans la stigmatisation que le SIDA continue d'attirer.

Je respecte trop l'idée de Dieu pour le rendre responsable d'un monde aussi absurde.