Citation d'André Gide sur Chose, Regard et Non

J'ai la même chose pour toi que j'ai pour moi : tout le regret de ce que j'ai pas bien fait et tout l'envie que ça me donne de ne jamais rien faire que je pourrais regretter. De la compassion.

L'amour est insaisissable. C'est un vide intérieur qui se comble. La beauté retrouvée grâce au regard d'un autre. C'est vivre au présent, pour l'avenir, en brûlant le passé. C'est la seule façon de se sentir vivant.

A un pauvre il lui faut peu de chose pour que ce lui soit de l'extraordinaire.

Vous comprenez, expliqua-t-il, les mots ne prennent leur importance que lorsqu'ils sont confrontés avec les réalités vivantes.

La femme d'un ami est une chose sacrée : on la regarde, mais on n'y touche pas.

Assurez-vous contre le hasard. Un regard est si vite arrivé.

Un jour, on a demandé à Gainsbourg s'il avait quelqu'un de moins de trente ans à statufier et il a dit quelque chose qui m'a bouleversée : Ce serait France Gall. Ce serait une immense statue en sucre d'orge et tous les enfants viendraient lui lécher les doigts.

Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin.

Ne dites jamais de quelque chose : c'est acquis. Dites : c'est à moi !

Votre erreur est de croire que l'homme à quelque chose à faire en cette vie.

On ne doit pas croire toute chose d'un homme - parce qu'un homme peut dire toutes choses. On ne doit croire d'un homme que ce qui est humain.

Donnant donnant. C'est toujours ainsi que cela se passe dans la vie. Sauf quand on est marié. Alors il faut donner constamment sans être sûr de toucher quelque chose en retour.

Depuis la première fois ou tu m'as regardé
J'ai su que je penserais a toi tout le temps
Que dans mon coeur tu prendrais ta place doucement
Et cela je ne l'avais pas envisagé
Tu as su trouver des mots simples pour me parler
Et [...] ► Lire la suite

Qui parle à besoin du regard des autres pour être sûr qu'on l'entend.

Il manque quelque chose à l'homme qui ne s'est jamais senti éperdu.

Les femmes trompent généralement leurs maris avec d'autres maris. Les adultères ont ainsi quelque chose de conjugal, d'honorable, de légal qui mérite la considération générale.

Un sot, c'est généralement un homme du monde. La raison en est bien simple. Il n'a rien autre chose dans la tête, et il passe son temps à chercher des poses : des idées, c'est trop fatigant.

Dans un univers passablement absurde, il y a quelque chose qui n'est pas absurde, c'est ce que l'on peut faire pour les autres.

Les poèmes se font à peu près comme les canons : on prend un trou, et on met quelque chose autour.

Si vous détestez une personne, vous détestez quelque chose en elle qui fait partie de vous-même. Ce qui ne fait pas partie de nous ne nous dérange pas.

Appliquez-vous à garder en toute chose le juste milieu.

Croire en quelque chose et ne pas le vivre, c'est malhonnête.

La culture russe est multiple et diversifiée. Donc, si vous voulez comprendre, ressentir la Russie, vous devez bien sûr lire des livres, Tolstoï, Tchekhov, Gogol et d'autres. Écouter de la musique. Tchaïkovski. Regardez notre ballet classique. Mais la chose la plus importante est que vous devez parler avec les gens.

C'est une chose terrible qu'avec les femmes il n'y ait jamais moyen de placer un mot.

Quelle chose merveilleuse serait la société des hommes, si chacun mettait de son bois au feu, au lieu de pleurnicher sur des cendres !

Il n'y a qu'une chose que je redoute : ne pas être digne de mes souffrances.

Celui qui met sa tête dans le son se fait picorer par les poulets.

On ne sait jamais ce qui se passe dans la tête de quelqu'un. Il y a beaucoup de pression sur quelqu'un qui grandit. Vous devez le surveiller.

Il faut défendre la valeur de l'homme, de l'individu, face à la puissance de la masse.

Une justice sans morale devient injustice ; de même qu'une morale et une justice qui ne font pas référence à Dieu dégradent l'homme, parce qu'elles le privent de sa mesure la plus exigeante, de ses possibilités les plus hautes, en lui barrant le regard sur l'infini et l'éternel.