Citation de Daniel Pennac sur Courage et Encore

C'est vrai : je gagne encore de quoi vivre.
Mais croyez-moi : c'est pur hasard. Manger à ma faim,
Rien de ce que je fais ne m'en donne le droit.
Par hasard je suis épargné.

Les lieux réservés à la peine des hommes ont une noblesse qui force le respect.

Dans une période où le doute sceptique s'est installé dans le monde, où, aux dires d'une bande de salauds, il n'est plus possible de discerner le sens du non-sens, il devient ardu de descendre à un niveau où les catégories de sens et de non-sens ne sont pas encore employées.

Faites un choix: continuez à vivre votre vie en vous embrouillant dans cet abîme d'incompréhension, ou vous trouvez votre identité indépendante. Je pense qu'avoir le courage de sortir de la norme est la chose la plus importante.

La dignité humaine exige du courage pour se défendre.

L'authentique scandale, c'est que des gens croient encore que la publicité c'est vrai.

Corne d'Auroch pris la détermination de s'instruire. Il s'abima dans la grammaire et désapprit les quelques rudiments qu'il possédait.

Les femmes adorent la force, mais une force qui parfois s'incline, et un tigre qui tantôt dévore et tantôt se fait descente de lit.

Tant que sur la terre il restera un homme pour chanter, il nous sera encore permis d'espérer.

Il est encore plus facile de juger de l'esprit d'un homme par ses questions que par ses réponses.

Il est peu de douleurs plus cruelles que d'être quitté par qui l'on aime. A cet irréductible chagrin, encore faut-il ajouter le questionnement de ceux qui viennent déposer une pincée de sel sur la blessure toute fraîche en demandant :
"Et tu n'as rien senti venir ?"

C'est de notre devoir, en tant que parents et enseignants, de donner à tous les enfants un espace pour qu'ils construisent leur force émotionnelle et de leurs fournir une base solide pour leur avenir.

La force d'un mur n'est ni plus ni moins que le courage des hommes qui le défendent.

On ne peut pas se permettre de refaire la même chose, encore plus si l'ouvrage a été lu par beaucoup de monde.

Celles et ceux qui ont fait «Charlie» n'ont pas capitulé. Ils n'ont jamais cessé d'être jeunes, c'est-à-dire de privilégier l'insolence, la fantaisie, l'imagination, de répéter, avec André Breton que «nous n'avons d'autre force que celle de nos désirs».

Un type qui se trouve tout en bas de l'échelle, humilié de tous, trouve habituellement du réconfort à en trouver un autre encore plus bas que lui, et à l'humilier à son tour.

La maturité, c'est avoir le courage d'utiliser sa propre intelligence !

La morale, c'est peut-être ringard, mais ça reste encore ce qu'on a trouvé de mieux pour distinguer le bien du mal.

A force de limiter la vitesse, il n'y aura bientôt plus aucun pare-brise disponible pour le suicide des moustiques dépressifs.

L'ignorance et la bêtise du peuple font la force du dictateur.

Il faut savoir risquer la peur comme on risque la mort, le vrai courage est dans ce risque.

Celui qui regarde la vie comme autre chose qu'une illusion qui se détruit elle-même est encore prisonnier de la vie.

L'adolescence est une emphase : elle est sensible à la bassesse, plus encore qu'à l'erreur.

C'est dans la connaissance des conditions authentiques de notre vie qu'il nous faut puiser la force de vivre et des raisons d'agir.

C'est encore adorer ses Dieux que de leur jeter des pierres.

Le cérémonial a toujours servi à se mettre du plomb dans la cervelle. Sans la grandiloquence des rites, on n'aurait de force pour rien.

Vous pouvez rencontrer de nombreuses défaites, mais vous ne devez pas être vaincu. En fait, il peut être nécessaire de rencontrer les défaites, pour que vous sachiez qui vous êtes, de quoi vous pouvez vous élever, comment vous pouvez encore en sortir.

Quand Dieu est mort, il y avait encore Nietzsche pour le dire - grand nihiliste devant l'Éternel et le cadavre de l'Éternel. Mais devant la transparence simulée de toutes choses, devant le simulacre d'accomplissement matérialiste ou idéaliste du monde dans [...] ► Lire la suite

Il faut avoir la force de sa raison et non la raison de sa force.

Si l'on doit emboîter le pas aux imbéciles, mieux valait encore qu'on les précédât.