Citation de Jean Anouilh sur Curieux, Demander et Dames

La poésie est une lettre d'amour adressée au monde.

Une lettre de l'être aimé, ça se conserve, ça s'embrasse, ça se relit et ça se plie sous l'oreiller, pour faire de beaux rêves.

Quand on me dit qu'une personne est arrivée, je suis tentée de demander où, et par quels moyens, et dans quel but ! Seuls se félicitent ceux qui se savent incapables d'aller plus loin.

Comment peut-on espérer que des hommes acceptent des avis quand ils n'acceptent même pas des avertissements ?

Un chef écoute les avis d'un imbécile.

Oser et faire. Il est plus facile de demander le pardon après, que la permission avant.

C'est le plateau où, toute la nuit, la pluie a foulé l'herbe.

La vieillesse est un état de repos quant aux sens. Lorsque la violence des passions s'est relâchée, on se voit délivré d'une foule de tyrans forcenés.

Quel curieux sentiment de férocité j'éprouve pour tout ce qui paraît avoir peur de moi ! Si j'étais né dans un pays où les lois sont moins sévères et les goûts moins raffinés, je me donnerais le plaisir d'une lente vivisection sur ces deux êtres-là pour passer la soirée.

Pour ne pas devenir très malheureux, le moyen le plus certain est de ne pas demander à être très heureux.

Un imbécile peut demander plus que dix sages ne peuvent répondre.

Peut-on survivre à la passion ? Quelle question ! Il faut se demander si on peut s'achever soi-même sans elle.

Se demander sérieusement tous les soirs ce que le jour nous a fait apprendre de neuf.

La beauté est une lettre de recommandations qui conquiert tous les coeurs du premier coup.

Il est curieux de constater combien le fantastique peut exalter l'esprit d'un adolescent.

Il faut avoir déjà beaucoup appris de choses pour savoir demander ce qu'on ne sait pas.

La Bible est une lettre personnelle adressée à chacun de nous par Dieu.

La lettre qu'on n'a jamais reçue, d'où dépendait peut-être le bonheur de toute notre vie.

- C'est une bonne situation ça scribe ?

- Vous savez, moi je ne crois pas qu'il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd'hui avec vous, je dirais que c'est d'abord des [...] ► Lire la suite

Il était une fois une forêt enchantée, où vivaient tout les personnages de contes. Nous les connaissons bien... Ou du moins nous le croyons. Un jour ils se retrouvèrent piégés dans un monde où les fins heureuses n'existait plus. Notre monde.

Je me suis marié devant un juge. J'aurais dû demander un jury.

Je connais par bonheur
Un passeur de lumière
Amoureux des étoiles
Et curieux de la Terre
Emporté par son rêve
A des années lumières
Un jour il est parti
Jusqu'au soleil du désert
Pour suivre une comète
Qui lui faisait de l'oeil
A travers sa lunette...

En silence je t'aime, en secret je t'adore.
Tu as su me changer, j'ai appris à t'aimer.
Si un jours je meurs et que tu ouvres mon coeur
Il sera écrit en lettre d'or :
Je t'aime encore.

Il est plus aisé au fils de demander au père, qu'au père de demander à son fils.

Le meilleur du talent de l'orateur lui vient de la foule ou de l'assemblée. Pour que l'orateur soit grand et puissant, il faut que l'auditoire fasse la moitié du chemin.

Prier, ce n'est pas demander à dieu un service, c'est dieu qui nous en demande un.

- « Chère Bree, je t'aimerais toujours, mais je n'ai plus la force de me battre, alors j'ai décidé... de quitter la vie comme je l'entends ». C'est une lettre de suicide ?

- C'est plutôt un brouillon de suicide...

Quand on s'indigne, il convient de se demander si l'on est digne.

Vous pouvez demander aux gens autour de moi. Je n'abandonne pas. Je n'abandonne pas. Et ce n'est pas par frustration et désespoir que je dis que je n'abandonne pas. Je n'abandonne pas parce que je n'abandonne pas. Je n'y crois pas.

Que peut changer un mot ? Une phrase ? Une lettre ? On ne devrait pas écrire. Le décalage est trop grand entre le moment où on écrit une lettre et celui où elle est lue.