Citation de Sören Kierkegaard sur Nature, Hommes et Parole

La vie éternelle ne commence-t-elle pas lorsque la dépouille se dissout,se laisse avaler par la terre, digérer par elle, et retourne ainsi dans le grand cycle de la nature ?

J'ai l'impression qu'il y a tellement de gens que j'admire pour tellement de raisons que je ne peux pas regarder la vie d'une personne et dire : " Je veux cette vie. Je veux faire ma propre histoire."

La fève de cacao est un phénomène que la nature n'a jamais répété ; on n'a jamais trouvé autant de qualités réunies dans un aussi petit fruit.

Vous ne pouvez pas mettre les femmes et les hommes sur un pied d'égalité. C'est contre nature. Ils ont été créés différemment. Leur nature est différente. Elle ne doit pas rire fort devant tout le monde et doit préserver sa décence devant tout moment.

La parole n'est qu'un bruit et les livres ne sont que du papier.

C'est le propre des orgueilleux d'aspirer toujours à la joie et d'éviter la tristesse, selon ce mot : le coeur des insensés est où la joie se trouve.

Faites ce que vous voulez vraiment faire. Ne jouez pas leur jeu ! Ne faites pas ce qu'ils veulent. Trouvez votre propre chemin.

Mais c'est le propre des souvenirs, et plus encore des regrets, d'embellir.

La mort n'est rien. Elle n'est que l'extinction de l'artifice par lequel la nature vous a fait croire que vous étiez quelqu'un. La vie n'est rien. Elle n'est que la lumière que vous avez produit en croyant que vous étiez quelqu'un.

Rien n'est plus propre à faire échouer l'artifice et la finesse que la candeur et la simplicité.

Je n'ai pas besoin d'en appeler à un sentiment d'identité personnelle pour penser et agir de manière particulière et personnelle, toutes choses qui, si je puis dire, s'accomplissent d'elles-mêmes. Je pense même que le souci ou l'inquiétude qui portent à [...] ► Lire la suite

La nature des peuples est d'abord cruelle, puis sévère, puis clémente, puis délicate et, pour en finir, dissolue.

Un historien qui suppose à ses personnages des discours qu'ils n'ont pas tenus, peut aussi leur supposer des actions qu'ils n'ont pas faites.

Avec le temps et ma propre expérience, j'ai vraiment compris de l'intérieur ce que tu as pu vivre. Quand on est artiste, on a besoin de solitude et aussi de vivre des trucs un peu fous, de partir à l'aventure. [...] ► Lire la suite

Aussi faut-il étudier les lois de la Nature pour ne pas agir contre elle, autrement, ce serait s'insurger contre le ciel. S'il me faut croire à un ordre divin, c'est celui-ci : préserver l'espèce.

Quand Dieu s'est aperçu qu'il était dans la nature de l'homme d'être inconstant, il a créé les femmes en surnombre.

Les continents se réfèrent à des valeurs différentes : la pensée en Europe, la parole dans le monde Arabe, le geste en Inde, le signe en Chine et au Japon, le rythme en Afrique.

Qui est toujours son propre conseiller aura souvent un sot pour client.

Une vraie personnalité... est comme un organisme robuste qui, avec une certitude inconsciente, cherche et digère la nourriture qui lui est propre et rejette vigoureusement ce qui ne convient pas.

L'insignifiance même de la vie oblige l'homme à créer sa propre signification.

Dieu est totalement libre, même à l'égard de sa propre existence.

Par nature le Bourgeois est haïsseur et destructeur de paradis. Quand il aperçoit un beau Domaine, son rêve est de couper les grands arbres, de tarir les sources, de tracer des rues, d'instaurer des boutiques et des urinoirs. Il appelle ça monter une affaire.

La mort et la vie sont au pouvoir de la langue et c'est à la parole que l'on reconnaît la sagesse.

Quand tu crois questionner la nature, c'est la nature qui questionne Dieu, ou Dieu qui se questionne sur Lui-même.

Nos raisons et nos discours humains, c'est comme la matière lourde et stérile : la grâce de Dieu en est la forme ; c'est elle qui y donne la façon et le prix.

La folie, c'est le propre des hommes, non des animaux.

L'art consiste à ne pas laisser la nature se dissoudre en moyens de production, en objets de consommation ou en symboles mathématiques.

Nous ne bâtirons pas davantage notre avenir dans le désordre, sans ordre républicain. (...) Cet ordre, ce sont les policiers et les gendarmes sur notre sol qu'ils assurent. Ils sont exposés à des risques quotidiens en notre nom. C'est pourquoi ils méritent le soutien de la puissance publique et la reconnaissance de la nation.

On peut tromper tout le monde, on n'échappe pas à son propre regard.

C'est bien une habitude de l'homme que de mettre de la pensée là où la nature avait jeté du hasard.