Citation de Joachim Du Bellay sur Avoir, Peur et Mer

C'est la faiblesse qui engendre la peur, et la peur engendre la méfiance.

Rien ne communique plus de courage au peureux que la peur d'autrui.

Je n'ai peur de rien.

La timidité est une forme de politesse.

Cette nuit de Pâque, je restai longtemps tout sommeil enfui, à me demander si je n'étais pas de ceux qui, toute leur vie, seraient condamnés à hésiter au bord de l'abîme.

Le temps pèse sur toi comme un vieux rêve au sens multiple. Tu continues à avancer pour traverser ce temps. Mais tu auras beau aller jusqu'au bord du monde, tu ne lui échapperas pas.

Je n'ai plus peur du noir, je suis rassuré par le violet.

La folie est un bateau sur lequel on peut danser toutes ses nuits et qui un jour peut s'éloigner en laissant la mer se refermer derrière lui.

L'on croit se libérer (et de quoi ?) en écrivant et à écrire, on s'emprisonne. L'on crée des personnages qui nous enchaînent et l'on a peur de revivre leur destinée.

Le silence c'est bon pour la santé, si tu as peur du silence c'est que tu as quelque chose à te reprocher.

Au cours d'une maladie, je constate que la peur et le dégoût de la souffrance me font crier presqu'autant que le fait la souffrance elle-même.

Serge écrit de la musique, alors c'est étrange de me retrouver dans ce monde-là encore, non pas que ça me manquait de taper sur un vieux piano, mais j'avais un peu peur de me répéter.

Le père a été mordu par un serpent, et son fils a peur d'une corde multicolore.

Je me suis engagé dans la marine le jour où mon père m'a appris que j'étais sur terre pour travailler.

Je n'ai pas peur de mourir parce que je ne connais pas la mort. Mais j'ai peur de ne plus vivre parce que je connais la vie !

Si la peur des conséquences éloigne parfois du mal, elle éloigne beaucoup plus souvent du bien.

A 87 ans, je suis au bord du trou, et je me dis c'est dommage, je commence à comprendre mieux mon métier.

Sous la mer chaque regard est comme dérobé à un monde interdit et provoque un choc émotionnel que je ressens, intact, à chacune de mes plonge...

Un jour, quelqu'un m'a dit « la merveille est dans l'instant ». Je vais bientôt mourir. Et pourtant, la peur ne me domine plus. La vie est pleine de ressources. Les gestes, les sourires, la joie partagée. Je me souviens de tout. [...] ► Lire la suite

Celui qui chevauche la mer du Nil doit avoir des voiles tissées de patience.

Cette mise en scène, si complètement privée de jeunesse, devait mieux servir nos sévères analyses que n'eussent fait les somptuosités énergiques de la grande nature, la mollesse bellâtre du littoral méditerranéen

Toute l'eau de la mer ne va qu'aux genoux de l'homme qui ne craint pas la mort.

Histoire éternelle, qu'on ne croit jamais,

De deux inconnus, qu'un geste imprévu, rapproche en secret...

Et soudain se pose, sur leurs coeurs en fête,

Un papillon rose, un rien pas grand chose, une fleur offerte....



Rien ne se ressemble, [...] ► Lire la suite

L'attrait du cinéma tient à la peur de la mort.

La rivière n'atteindrait jamais la mer si les berges ne la contraignaient.

Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer.

Le port de plaisance est un lieu conçu pour que les navigateurs qui ne prennent pas la mer puissent rencontrer des vacanciers qui n'ont pas de bateau.

La peur entre dans le coeur de celui qui ignore son destin.

La peur peut-être plus grisante que le whisky ; une fois qu'on y a pris goût.

C'est idiot la peur et c'est difficile à surmonter !