Citation de François Jacob sur Nature, Science et Dire

Une mauvaise chute vaut mieux qu'une fin insignifiante.

Chaque homme, par sa nature même, possède innée en lui la lumière de la raison qui dirige ses actes vers sa fin.

Rubens ne se châtie pas, et il fait bien. En se permettant tout, il vous porte au delà de la limite qu'atteignent à peine les plus grands peintres; il vous domine, il vous écrase sous tant de liberté et de hardiesse.

Oublie les amis, oublie la famille, oublie... l'amour. Désormais tu seras le rider jusqu'à la fin de tes jours.

Disons donc ainsi, qu'à l'homme toutes choses lui sont comme naturelles, à quoi il se nourrit et accoutume ; mais cela seulement lui est naïf, à quoi la nature simple et non altérée l'appelle : ainsi la première raison de la servitude volontaire, c'est la coutume.

Je suis l'homme de la nature avant d'être celui de la société.

Ces corps mêlés, qui, se tordant, se pâmant, s'abîment dans des excès de volupté, vont à l'opposé de la mort, qui les vouera, plus tard, au silence de la corruption. En effet, l'érotisme est lié à la naissance, à la reproduction qui sans fin répare les ravages de la mort.

Un hiver qui se respecte tant soit peu ne s'installe généralement pas dans cette partie du pays avant la fin janvier, et, même alors, il est doux et de courte durée.

La nature fait les hommes semblables, la vie les rend différents.

La nature est ma principale source d'inspiration - je ne cesserai jamais de m'inspirer de ce que j'appelle "le plus grand artiste".

Vous arrivez devant la nature avec des théories, la nature flanque tout par terre.

L'homme le plus heureux est celui qui peut relier la fin de sa vie avec son commencement.

L'arme nucléaire, c'est la fin acceptée de l'humanité.

Si la science un jour règne seule, les hommes crédules n'auront plus que des crédulités scientifiques.

Il y a toujours de la place pour une histoire qui peut transporter les gens vers un autre endroit.

L'unique chose à quoi on doit penser, et je m'en rends compte sur la fin de ma vie, c'est à la mort.

Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde.

Je pense qu'en fin de compte, ce qui motive mes décisions, c'est si je pense que l'opportunité va me mettre au défi d'une manière qui me rend meilleur en tant qu'acteur.

La nature aime à se cacher.

Ce qui apparaît comme un défaut de notre nature est en fait un encouragement à dominer ce qui nous entoure.

Le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse.

L'humain étant partout sommé de s'aligner sur le rentable, une logique s'installe où sont à attendre les pires aliénations anthropologiques.

Mon coeur ouvert de toutes parts,
Et l'effroi du jour que je pleure,
D'un mal sans fin mourant trop tard,
Je ne fus rien que par hasard,
Priez qu'on m'enterre sur l'heure.

La foi scientifique n'apporte pas la paix aux américains ; elle change leur tourment de place et de plan.

La civilisation n'est que l'usage efficace du corps, et surtout du système nerveux. Le trait qui distingue l'homme éduqué du barbare, c'est le contrôle de l'imagination, des démons, des rêves.

Ce qui détruit les illusions, les siennes et celles des autres, la nature le punit avec toute la rigueur d'un tyran.

Je me méfie d'une certaine nature humaine. Plus que tout, je crains la trahison.

Les femmes et les filles peuvent faire ce qu'elles veulent. Il n'y a pas de limite à ce que nous, femmes, pouvons accomplir.

Nos biens sont en idée, en espoir, en désir ; Posséder ce qu'on veut, est la fin du plaisir.

La vie est de la merde, la vie est une histoire racontée par un cynique...