Citation de Charles Aznavour sur Rien, Âge et Mon

L'argent est un remède à tout mal, hormis à l'avarice.

C'est tout autant un crime de tuer l'âme et la raison de vivre de quelqu'un que de lui tuer le corps.

Les Russes ne peuvent pas nous changer ou nous affaiblir de manière significative. C'est un petit pays. C'est un pays plus faible. Leur économie ne produit rien que quiconque veuille acheter, sauf du pétrole, du gaz et des armes. Ils n'innovent pas. Mais ils peuvent nous impacter si nous perdons de vue qui nous sommes.

Le chocolat nous rend pervers, il éveille en nous la culpabilité, il nous pousse au péché, il nous donne la santé, il nous rend chic et heureux.

Il faut être têtu dans cette triste vie. Si l'on écoutait l'avis de tout le monde, on ne ferait jamais rien. Même pas de sottises

Je regrette que la gauche ne fasse plus briller les yeux des gens. Elle ne donne plus envie, elle ne revendique plus ce droit au bonheur. Le plaisir c'est de gauche, c'est le droit au bon, au beau, au propre, [...] ► Lire la suite

J'ai eu beaucoup de chance, je faisais partie de la période d'après-guerre où tout devait être refait.

Le meilleur conseil qui m'a été donné était que je devais être 10 fois plus intelligent, plus courageux et plus poli pour être égal. Donc c'est ce que j'ai fait.

J'aime jouer des personnages étranges. Certaines personnes pourraient dire que cela a quelque chose à voir avec une partie cachée de moi-même, mais je pense que c'est beaucoup plus simple que cela : les gens normaux ne sont tout simplement pas très intéressants.

La femme ne se donne qu'à son premier amour : à tous les autres, elle se reprend !

Mais parlent-elles ? Ces cris, pleurs, chants, bavardages, langues étranges, disent très clairement l'impossibilité pour les femmes d'accéder à la seule parole reconnue, la parole politique. Et nous avons dit dès le début de ce livre à quel point la quasi-absence d'écrits de femmes oblitère tout essai de constituer une histoire des femmes antiques.

Il ne sert à rien de raconter l'histoire si elle ne sert pas les combats d'aujourd'hui et de demain.

Mon Dieu, ne me donne que des enfants mâles et fait que mon troupeau ne produise que des femelles.

La justice n'a rien à voir avec la loi parce que la loi est au-dessus de tout et qu'il y a juste les incapables qui essaient de la changer en justice pour ne pas avoir à y faire face.

Il n'est pas nécessaire de mépriser le riche, il suffit de ne pas l'envier.

Il n'y a rien de plus permanent que le temporaire.

La violence conjugale est un rouleau compresseur qui écrase tout sur son passage : la capacité de discernement, la faculté de se révolter, le bon sens. C'est comme une maladie qui gagne chaque jour du terrain parce qu'on ne prend pas le temps de la soigner, occupé que l'on est à gérer le quotidien.

On ne peut pas, sous prétexte qu'il est impossible de tout faire en un jour, ne rien faire du tout.

Il avait consacré toute sa vie à ce fantasme, avec une passion d'artiste, le peaufinant sans cesse, lui ajoutant pour l'embellir toutes les plumes colorées qui lui tombaient sous la main. Rien ne peut égaler la quantité de feu et [...] ► Lire la suite

- Mais je n'ai aucune envie d'aller chez les fous !

- Oh ! vous ne sauriez faire autrement, tout le monde est fou, ici...

Dieu est l'inintelligible par lequel tout le reste est intelligible.

La gauche n'a aucune vision négative de l'homme, elle croit qu'il est un merveilleux opprimé, elle ne comprend rien à la psyché, au conflit intime, à la grimace proustienne.

Je fais tout pour sauver ce qu'on a.

J'ai tellement besoin de temps pour ne rien faire, qu'il ne m'en reste plus assez pour travailler.

C'est l'histoire d'une société qui va vers sa chute... Tout au long de sa chute elle se répète : "Jusque-là tout va bien." Mais le plus important c'est pas la chute, c'est l'atterrissage.

L'intelligence, c'est ce qui se passe quand rien n'empêche l'intelligence de fonctionner.

Singulier monde, que celui du rêve ! Les pensées, les paroles intérieures, en dedans, se pressent, fourmillent. Tout ce petit monde se hâte de vivre avant le réveil, qui est sa fin, sa mort à lui.

Dans toute action, dans tout choix, le bien c'est la fin, car c'est en vue de cette fin qu'on accomplit toujours le reste.

L'idée est de peu : la volonté est tout. Des idées ? On en trouve tant qu'on en veut, plus qu'on en veut. En France, tout le monde en crée, en transporte, en offre à qui en a besoin et à qui n'en a cure. Des volontés, depuis Diogène, on en a pas trouvé beaucoup.

Rien ! Ça n'a rien fait ! Tu me dégoûtes !