Citation de Philippe Bouvard sur Progrès, Médecine et Ans

Écrivez vingt livres. Un critique vous jugera en vingt lignes, et vous ne serez pas le plus fort.

J'ai vécu quinze ans avec un homme très jeune, mort à 43 ans d'un infarctus. Il avait vingt ans de moins que moi, et notre différence d'âge ne l'a jamais gêné. J'ai aussi vécu avec des hommes plus vieux, certains [...] ► Lire la suite

Les Grecs ont inventé une forme de base de la démocratie et posé toutes les questions qui intéressent l'homme.

Le marché pénalise les minorités pauvres, alors que la démocratie pénalise les minorités riches.

On apprend plus d'un bon savant en fureur que de vingt tâcherons lucides et laborieux.

J'ai toujours été confiante avec qui j'étais, mais mes vingt ans étaient durs. J'ai dû apprendre beaucoup de leçons de vie et je pense que ma trentaine sera un peu plus facile à cause de tous les mauvais virages que j'ai pris.

Heureux ceux qui ignorent que mûrir c'est assister à l'aggravation de ses incohérences et que c'est là le seul progrès dont il devrait être permis de se vanter.

Cela peut me coûter vingt mille francs ; mais pour vingt mille francs, j'aurai le droit de pester contre l'iniquité de l'humanité, et de lui vouer ma haine éternelle.

La médecine est un ensemble de prescriptions incertaines dont les résultats, pris collectivement, sont plus funestes qu'utiles à l'humanité.

La seule différence que je connaisse entre la mort et la vie, c'est qu'à présent vous vivez en masse, et que dissous, épars en molécules, dans vingt ans d'ici vous vivrez en détail.

C'est bien qu'en démocratie chacun veuille jouer sa partition.

La méthode didactique a formé le professeur : parole impérative, démonstration déductive, uniformité dogmatique, référence au texte imprimé. Parce que cet enseignement ne se fonde pas sur la curiosité des élèves, il se soutient par l'autorité - intellectuelle et morale.

C'est l'amour du progrès qui nécessite que l'on traque l'erreur.

Le travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une médecine du travail !

La médecine n'est pas une affaire de science : c'est une affaire de veine.

La médecine moderne a forgé le terme de mythomanie, qui qualifie ce genre de blague. Mythomane si l'on veut, Aicard aura mené dans l'existence une singulière et fructueuse comédie. Il aura fait croire aux Parisiens gobeurs qu'il était célèbre en [...] ► Lire la suite

On nuit plus au progrès de l'esprit en plaçant mal les récompenses qu'en les supprimant.

Il n'est pas facile d'imaginer à quel point un scientifique s'intéresse généralement peu au travail d'un autre, à l'exception peut-être du professeur qui le soutient ou de l'étudiant qui l'honore.

La démocratie est une technique qui nous garantit de ne pas être mieux gouvernés que nous le méritons.

A vingt ans, la Parisienne est adorable ; à trente ans, irrésistible ; à quarante, charmante. Après quarante ans ? Jamais une Parisienne ne dépasse quarante ans.

Ce n'est pas l'étendue actuelle de la richesse nationale, mais c'est son progrès continuel qui donne lieu à une hausse dans les salaires du travail.

Le mot progrès n'aura aucun sens tant qu'il y aura des enfants malheureux.

Le poète doit être un professeur d'espérance.

Je n'arrive pas à me rendre compte si c'est votre fils qui fait des progrès en violon ou si c'est nous qui nous habituons.

De vingt à quarante ans, on voudrait avoir. De quarante à soixante, on voudrait être. De soixante à quatre-vingts, on voudrait ne pas avoir été.

La dictature, c'est "ferme ta gueule" et la démocratie c'est "cause toujours".

Il est impossible de croire au « progrès » en tant que résolution des contradictions, tout comme il est impossible de croire au progrès en tant que domination auto-instituée de la Raison.

A vrai dire, toute perception est déjà mémoire. Nous ne percevons pratiquement que le passé, le présent pur étant l'insaisissable progrès du passé rongeant l'avenir.

C'est joli, le progrès ? Demain, quand on offrira un livre à un gamin, il le tournera dans tous les sens pour savoir où il faut mettre les piles.

Il est impossible de prédire les conséquences positives ou négatives du progrès de nos connaissances.