Citation de Robert Bolt sur Religion, Vivre et Hommes

Avant de croire en Dieu, il est nécessaire que les hommes croient en eux-mêmes.

Le doute est en effet un état de balancement ou une espèce d'équilibre où les enfants ne peuvent pas se tenir.

La plupart des femmes sont si artificielles qu'elles n'ont aucun sens de l'art. La plupart des hommes sont si naturels qu'ils n'ont aucun sens du beau.

La plupart des hommes sont bien trop occupés d'eux-mêmes pour être méchants.

Le hasard, voyez-vous, ne sert que les hommes forts et c'est ce qui indigne les sots.

Et si le destin n'était que le résultat de l'indifférence de Dieu ?

La religion est le lieu où un peuple se donne la définition de ce qu'il tient pour le vrai.

Sur l'amour : les hommes en meurent, les femmes en vivent.

Dieu n'existe pas. S'il existait, depuis le temps que je dis des horreurs, il m'aurait déjà foudroyé. Ou Dieu est un mythe, ou il est sourd, ou c'est du mépris.

Ecrire des romans est un acte de rébellion contre la réalité, contre Dieu, contre la création de Dieu qui est la réalité.

Il y a des hommes politiques éclairés en France et en Allemagne qui ont dit que des pays qui ont la même monnaie ne s'enfermeront plus jamais dans des querelles.

Le propre des hommes passionnés est de ne pas croire un seul mot de ce que l'on écrit sur les passions.

Merci, mon Dieu de m'avoir envoyé ce trouble intestinal. Il manquait à la balance de mon équilibre.

La religion est une affection subjective ; et c'est pourquoi elle tient, objectivement aussi l'affection pour divine.

Religion et spiritualité sont deux choses très différentes, mais les gens les confondent souvent.

Les dimanches où le bon Dieu est gentil, je n'entends aucune musique ; je vous en fais toutes mes excuses... Enfin, veuillez vous en tenir au mot « Impressions », auquel je tiens pour ce qu'il me laisse la liberté de garder mon émotion de toute esthétique parasite.

Des égoïstes, les hommes ! La femme, pour eux, n'est qu'une bonne servante et une éleveuse d'enfants.

Il en sera de même pour la Déesse-Truie ou la Déesse-Sanglier des légendes celtes. A l'origine, elles symbolisaient la prospérité et l'amour. Ensuite, les hommes refouleront l'image de la bonne déesse et ne garderont que l'image de la sexualité la [...] ► Lire la suite

Le mensonge est la religion des esclaves et des patrons.

Les grands hommes sont des météores qui se consument pour éclairer le monde.

Si Dieu existe, à quoi bon la littérature ? Si Dieu n'existe pas, alors à quoi bon faire de la littérature ?

Les hommes désapprouvent toujours ce qu'ils ne sont pas capables de faire.

Le choc de compétitivité de François Hollande n'a abouti à rien : à la sortie c'était pire qu'avant.

Il n'y a aucune raison de respecter la littérature, elle existe pour que les hommes en jouissent, elle n'est pas au-dessus d'eux.

Un Dieu prouvé n'est pas un Dieu ; il ne serait qu'une chose dans le monde.

Pour prévoir l'avenir, il faut connaître le passé, car les événements de ce monde ont en tout temps des liens aux temps qui les ont précédés. Créés par les hommes animés des mêmes passions, ces événements doivent nécessairement avoir les mêmes résultats.

Comment peut-on espérer que des hommes acceptent des avis quand ils n'acceptent même pas des avertissements ?

Jouir des dons de Dieu et ne pas murmurer de ses coups, c'est toute la vie.

L'honneur des femmes est mal gardé quand l'amour ou la religion ne sont pas aux avant-postes.

Les hommes sont trop occupés d'eux-mêmes pour avoir le loisir de pénétrer ou de discerner les autres : de là vient qu'avec un grand mérite et une grande modestie l'on peut être longtemps ignoré.